Ce sont majoritairement des hommes âgés d?environ 40 ans, n?ayant pas fait beaucoup d?études mais justifiant d?au moins 10 ans d?expérience professionnelle. Voilà ce que révèle le premier baromètre Ciel réalisé sur un échantillon représentatif de 817 auto-entrepreneurs dont 15% travaillent dans le secteur du bâtiment.
C’est la facilité des démarches et la prise de risque limitée qui les ont poussé à adopter ce régime. Ciel, éditeur de logiciel de gestion et de services pour les petites entreprises a rendu public le premier baromètre portant sur les personnes ayant déclaré une activité sous le statut d’auto-entrepreneur. Une étude facilitée par une base de plus de 80 000 contacts ayant téléchargé gratuitement le logiciel « Ciel auto-entrepreneur facile ».
Le panel représentatif de 817 auto entrepreneurs sondés à la mi-septembre révèle que le profil type est assez proche de l’entrepreneur classique. Masculin à 77%, l’auto-entrepreneur est âgé en moyenne de 40 ans. Il est relativement peu diplômé (52% ont au maximum un niveau bac) et contrairement aux idées reçues, il est plutôt expérimenté. En effet, plus de 60% d’entre eux bénéficient de plus de 10 ans d’expérience professionnelle (32% plus de 20 ans d’expérience). A noter également que 65% d’entre eux exercent une activité de prestations de prestations de service (pas de vente) plafonnée à 32 000 euros annuels.
Premier profil à être séduit par ce régime, les professions libérales qui arrivent en tête des auto-entrepreneurs (20%). Suivent de près le commerce (16%) et le bâtiment (15%). 80% d’entre eux réalisent moins de 10 factures par mois. Ils sont seulement 23% à vivre de leur activité alors que 45% espèrent bientôt en tirer l’essentiel de leurs revenus. Au moment de la création, 38% étaient salariés et 35% à la recherche d’un emploi (8% retraités). Une fois installés comme auto-entrepreneurs, 72% des salariés avaient conservé leur statut et 49% des demandeurs d’emplois n’étaient plus en recherche.
Cette étude révèle en outre le dynamisme apporté par ce statut puisque 60% des sondés assurent qu’ils n’auraient pas créé leur activité si ce régime n’avait pas existé. Côté perspectives, 72% des sondés envisagent de rester auto-entrepreneurs d’ici à un an et ont peu ou pas d’ambitions à se développer (la moitié a créé cette nouvelle activité uniquement pour compléter ses revenus). En revanche, 18% souhaitent franchir le cap et transformer leur activité en statut classique.
Source: batirama.com / Céline Jappé