Faut-il simplifier le label RGE ?

Alors que la Capeb annonce avoir passé le seuil des 5000 Eco artisans, la FFB, favorable au label Reconnu garant de l'environnement, demande une simplification de la procédure.

A la veille de sa mise en place pour le crédit d’impôt transition énergétique au 1er janvier 2015, la FFB et la Capeb, principales organisations professionnelles du secteur se disent favorables au principe d’éco-conditionnalité des aides publiques.

 

La FFB* rappelle dans un communiqué que l’éco-conditionnalité peut redonner confiance aux maîtres d’ouvrage particuliers en leur permettant d’identifier les entreprises compétentes pour réaliser leurs travaux (efficacité énergétique et/ou énergies renouvelables).

 

Autres vertus soulignées par la fédération : le RGE permettra d’éviter les contre-références et d'améliorer la qualité de la mise en œuvre en tenant compte des enjeux énergétiques. Enfin, le label sécurise l’investissement public et évite la création de pseudo-entreprises opportunistes.

 

 

Simplifier le dispositif

 

Afin de permettre une application efficace de ce principe, la FFB demande cependant une simplification du dispositif à travers notamment un audit unique pour l’ensemble des qualifications RGE y-compris liées aux énergies renouvelables.

 

Autre réforme réclamée par la profession, dans le secteur des énergies renouvelables : la diminution du nombre de références exigées et la simplification du système de qualifications et de formations (validation des acquis de l’expérience qui permettrait d’éviter le caractère obligatoire des formations…).

 

Soulignons d’ailleurs l’annonce du report de l’éco-conditionnalité des CEE (certificats d’économie d’énergie) au 1er juillet 2015, qui permettra une montée en puissance plus progressive de l’éco-conditionnalité.

 

*La FFB annonce 1457 entreprises titulaires de la marque Pros de la performance énergétique représentant 32804 salariés (source Qualibat)



Source : batirama.com

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