Le cimentier Vicat publie un bénéfice net en hausse de 6,8% en 2014, soutenu notamment par les Etats-Unis et les émergents, et table sur nouvelle amélioration en 2015.
Le bénéfice net a atteint 128 millions d'euros en 2014, contre 120 millions en 2013, soit une hausse de 6,8% en données publiées, et de 11% à périmètre et taux de change constant. Le chiffre d'affaires de Vicat, déjà publié à la fin janvier, a bondi de 6% l'an dernier pour atteindre 2,4 milliards d'euros.
L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) est également en hausse de 3,6% à 442 millions d'euros. Il bondit de 7% à données comparables.Vicat a enregistré l'an dernier "une solide progression de son d'activité et de sa rentabilité opérationnelle", se félicite la direction générale.
"Le groupe a su tirer parti des dynamiques de reprise aux Etats-Unis et en Egypte et capitalise désormais de façon croissante et visible sur la montée en puissance de ses usines au Kazakhstan et en Inde", ajoute-t-elle. Aux Etats-Unis, le chiffre d'affaires a bondi de 11,7% l'an dernier pour atteindre 247 millions d'euros et l'Ebitda a été multiplié par trois à 17 millions d'euros. "Cette performance traduit la poursuite du redressement progressif de la conjoncture aux Etats-Unis", souligne le cimentier.
Fortes hausses dans les pays émergents
En Europe, en revanche, la tendance est à la baisse, en particulier en France où le groupe réalise un tiers de ses ventes (-2,9%). Dans le reste de l'Europe, le chiffre d'affaires recule de 2,1% à 418 millions. Dans les pays émergents, en revanche, les performances sont à la hausse: +54,7% en Inde à périmètre et change constants, +58,6% en Egypte et +18% au Kazakhstan, un marché que le groupe qualifie de "prometteur".
Vicat a réduit sa dette l'an dernier de 43 millions d'euros à 1,02 milliard. Le taux d'endettement financier net "s'améliore sensiblement et représente 41,6% des capitaux propres consolidés", précise le groupe. Pour cette année, il s'attend "à une nouvelle amélioration de ses performances en s'appuyant sur la poursuite de la croissance dans les pays émergents et sur la reprises des Etats-Unis".
Source : batirama.com / AFP