Courbures et cintrages composent le plafond de ce chaix Bordelais, composé de plaques de plâtre, structuré en trois trames. Pour faciliter la mise en ?uvre, ossatures et plaques de plâtre ont été préparées en usine.
L’humidité du chaix parfaite pour cintrer
Après les avoir fixées par tiges filetées, qui les relient de la charpente métallique à des suspentes en U vissées sur les fourrures, les plaques de plâtre ont été mises en œuvre. Au niveau de la coupole, « une fourrure sur deux va jusqu’au bout de la coupole pour avoir des points de lissage suffisants », poursuit Cédric Breteau. Le but : permettre un lissage parfait des plaques de plâtre contre l’ossature, « sinon, il y a un risque d’apparition de défauts visuels. » Pour la courbure des plaques de plâtre, « si le cintrage n’est pas trop important, elles se cintrent naturellement. Sinon elles sont traditionnellement humidifiées, ou micro-perforées, pour les assouplir. Ici, elles ont pu être courbées facilement grâce à l’hygrométrie ambiante. »
Bords amincis pour plafonds mieux finis
Autre particularité de ce chantier : « le DTU 25.41 demande de relever les suspentes permettant ainsi d’éviter des surépaisseurs lors de la réalisation des joints », ajoute Cédric Breteau. La solution retenue : travailler avec des plaques de plâtre à quatre bords amincis qui, contrairement aux deux bords amincis dans la longueur, ne nécessitent pas de traitement particulier au niveau des suspentes. Ainsi, la finition du plafond est de meilleure qualité, ne laissant pas apparaître de spectre dans le sens de la largeur. De même, pour traiter le raccordement entre les poutres et le plafond cintré, un joint acrylique a été posé. Appliqué comme du silicone avec une pompe, ce produit souple absorbe les mouvements du bois et évite l’apparition de microfissurations. Contrairement au silicone, il peut être peint pour une finition parfaite.
Source: S.L.H / batirama.com
Ce chantier se compose de trois trames de plafond :un ensemble de plafond cintré, une coupole et deux demi-coupoles.
Réception des ossatures sur le chantier : l’entreprise s’appuie sur le plan de calepinage fourni par le fabricant pour les poser.
Cette structure comprend deux types de réseaux : un premier cintré fabriqué en usine et qui sert d’ossature. Le second droit est monté sur site.Cette structure comprend deux types de réseaux : un premier cintré fabriqué en usine et qui sert d’ossature. Le second droit est monté sur site.
Au niveau de la coupole, sur le second réseau vertical, le rayon étant plus important, les fourrures sont resserrées entre elles pour limiter le nombre de fixations.
Afin de rendre la mise en œuvre conforme au DTU 25.41 qui demande de respecter un entraxe de 120 cm lors de la pose de plaques de plâtre au plafond, la suspension s’effectue par des attaches qui se fixent sur la charpente métallique. L’ossature est maintenue par des tiges filetées.
La tige filetée est maintenue par une suspente en U, vissée des deux côtés de l’aile de la fourrure.
Au point culminant du plafond, qui est le plus lourd et afin d’en reprendre les charges, deux suspentes sont fixées.
Afin de prévoir des points de lissage suffisants pour que l’habillage soit bien plaqué contre l’ossature, deux types de fourrures sont placées : une qui rejoint la partie centrale de la coupole et une seconde qui s’arrête à 50 cm.
La courbure des plaques de plâtre en harmonie avec l’ossature a pu être obtenue avec l’humidité ambiante du chaix. Assemblées sur site, les plaques sont vissées sur l’ossature, puis jointoyées au moyen d’une bande papier + enduit à joint.
Pour obtenir une meilleure qualité de finitions, des plaques de plâtre à quatre bords amincis ont été posées.
Les joints ont été croisés dans la largeur de la plaque de plâtre pour éviter les micro-fissurations.
Un soin particulier a été porté entre le plafond et la plaque de plâtre : la jonction a été traitée avec un joint acrylique pour absorber les mouvementsdu bois.