Le Conseil de Paris a approuvé le lancement de la concertation sur la piétonisation partielle de la voie expresse Georges-Pompidou, qui doit aboutir à un projet en automne.
La concertation, qui se tiendra cet été, doit aboutir à un projet à l'automne, pour une mise en oeuvre à l'été 2016. L'idée du projet avait été lancée en 2012 avec Bertrand Delanoë. Les Parisiens auront à se prononcer entre deux options .
La première option prévoit de fermer aux voitures la voie express rive droite sur 3,3 km, du tunnel des Tuileries au port de l'Arsenal, et la seconde de se limiter à la portion entre la place du Châtelet et le Pont de Sully (1,5km).
La majorité de gauche a rejeté un amendement de l'UMP proposant d'élargir la réflexion "aux quais hauts de la Seine pour envisager des séquences alternatives et complémentaires aux quais bas".
Un contre-projet de l'UMP
Nathalie Kosciusko-Morizet avait défendu devant les conseillers de Paris un contre-projet proposant de faire circuler les véhicules alternativement sur les quais hauts et bas, afin d'ouvrir les berges de Seine aux piétons, sans perdre la richesse des quais hauts où fleurissent bouquinistes et cafés.
Le projet, qui suppose la création de rampes pour les automobiles et a été chiffré à 60 millions d'euros par l'UMP, n'a pas convaincu l'exécutif municipal.
L'adjoint en charge des Transports Christophe Najdovski (EELV) a critiqué un projet "qui est illisible (...), qui en voulant ménager à la fois le maintien d'une autoroute urbaine en coeur de ville avec la volonté légitime de requalification des berges des quais haut, évite de choisir et ne tranche pas".
Les conseillers de Paris ont également approuvé l'extension des zones limitées à 30 km/h dans le centre et l'est de Paris. Ces zones, ainsi que les "zones de rencontre" limitées à 20 km/h, devraient couvrir à la fin de l'année environ un tiers du territoire parisien (contre 20% aujourd'hui), dont la totalité des quatre premiers arrondissements.
Source : batirama.com / AFP