Le groupe français de BTP et de concessions Eiffage a annoncé un bénéfice net en hausse de 14,5% au premier semestre et confirmé ses objectifs pour 2015.
Le numéro trois français du secteur maintient sa prévision d'une "nouvelle progression" de son résultat net en 2015, "malgré un léger repli de son chiffre d'affaires sur l'ensemble de l'année". Cette prévision tient compte de la dynamique opérationnelle de la division concessions (péages autoroutiers notamment), de la résistance des marges de la division travaux et de la baisse significative des frais financiers, précise le groupe.
Au 1er juillet, le carnet de commandes s'élevait à 11,9 milliards d'euros, en hausse de 1% depuis le 1er janvier mais en recul de 3,3% sur un an, ce qui assure 12,2 mois d'activité aux branches travaux. Un an plus tôt, il correspondait à environ 12,4 mois d'activité, à 12,3 milliards d'euros.Sur les six premiers mois de l'année, le résultat opérationnel courant a progressé de 3,8% à 596 millions d'euros, tandis que la marge opérationnelle s'établissait à 9% du chiffre d'affaires, contre 8,8% un an auparavant.
Le chiffre d'affaires, déjà publié, a augmenté de 1,4% de janvier à juin, à 6,6 milliards d'euros. Sur la période, la marge opérationnelle des concessions a crû à 46,9% contre 45,9% un an plus tôt, sous l'effet de la bonne tenue du trafic autoroutier et de la maîtrise des dépenses d'exploitation, détaille Eiffage. L'activité du gestionnaire autoroutier APRR a crû de 2,7%, portée par une augmentation du trafic de 2,2%.
Génie civil et route en forme
Dans la division construction, la marge opérationnelle a légèrement reculé à 3,5% sur le semestre, contre 3,7% un an plus tôt. La branche infrastructures a notamment vu sa marge affectée par la chute de l'activité et de la profitabilité du pôle construction métallique en France, alors que le génie civil et la route font preuve d'une bonne résilience, selon le groupe.
Dans ce contexte, et compte tenu d'un environnement toujours difficile en France, la rentabilité des travaux a bien résisté au cours du semestre et s'établit à 1,2% (1,4% en juin 2014), estime le groupe. Eiffage a en outre bénéficié ce trimestre d'une diminution de ses frais financiers, le coût de son endettement financier net baissant de 37 millions d'euros.
Source : batirama.com