Le groupe diversifié Bouygues a indiqué que l'assureur italien Generali avait mis fin à leur contrat de partenariat concernant la construction de la tour Saint-Gobain à la Défense.
"Generali a en effet décidé de mettre fin à ce partenariat", a déclaré un porte-parole de Bouygues Construction, confirmant une information parue dans le quotidien Le Figaro.
Ce projet architectural, conçu pour devenir la future vitrine des savoir-faire et de l'image internationale de Saint-Gobain, "n'a jamais été enregistré dans notre carnet de commandes", assure cependant le porte-parole.
Generali et Bouygues avaient signé un contrat de partenariat dans le cadre de ce projet de construction d'un gratte-ciel qui doit prendre le nom de tour Saint-Gobain au sein du quartier de La Défense.
Une note gonflée par Bouygues ?
L'assureur italien, investisseur du futur immeuble, "avait demandé au constructeur de garantir un prix alors que les études déterminant notamment les matériaux à utiliser étaient en cours", selon Le Figaro qui explique que "au fil des études, Bouygues a gonflé la note".
Par conséquent, "Generali a demandé à Eiffage et Vinci, qui avaient participé au premier appel d'offres, de remettre une nouvelle offre d'ici au 15 janvier", pour cette tour d'au moins 150 millions d'euros et de 35 étages conçue par les architectes Valode & Pistre, détaille le journal.
Au moment du lancement des études de conception de son nouveau siège social en septembre 2014, le groupe de matériaux de construction disait viser "un niveau exemplaire de qualité environnementale en privilégiant notamment la bonne intégration au site, les performances énergétiques et le confort des usagers".
Selon des photos du projet présentées à cette occasion, l'édifice d'environ 45.000 m2, présentait un aspect tranchant et effilé, rehaussé d'un bloc taillé en pointe.
Source : batirama.com / AFP