Notre-Dame-des-Landes : y renoncer ou pas ?

Nicolas Hulot estime que le projet controversé d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est l'un de ceux "auxquels il va falloir renoncer", dans un entretien au journal Le Monde.

Alors qu'on lui demande si le dossier de NDDL est un test de la cohérence de l'Etat après la COP21, il répond: "Je ne sais pas si c'est un test, en tout cas c'est la preuve que nous n'avons pas encore intégré qu'il y a des projets auxquels il va falloir renoncer".

 

Il reconnaît s'être trouvé en "porte-à-faux" sur ce projet avec François Hollande. "J'observe que, jusque-là, le projet d'aéroport ne s'est pas fait". "Ce n'était vraiment pas un bon signal à donner en amont de la conférence de Paris" sur le climat, ajoute-t-il.

 

"Maintenant je reprends ma casquette d'ONG et je serai plus attentif", prévient le président de la Fondation Hulot. La mission de Nicolas Hulot comme envoyé spécial a pris fin après l'accord mondial sur le climat scellé à la COP21 à la mi-décembre.

 

Des milliers de manifestants

 

Le projet contesté prévoit le transfert de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique, au sud de l'agglomération, vers le site de Notre-Dame des Landes, à 20 km au nord de la ville. Les opposants au projet ont mobilisé samedi des milliers de manifestants sur le périphérique de Nantes afin de protester contre les procédures d'expulsion liées au projet.

 

"Il va falloir se developper dans le domaine de l'efficacité énergétique, des énergies renouvelables, de la mobilité et des transports et se désinvestir de tout ce qui encourage l'utilisation des énergies fossiles, tout ce qui consomme des terres nourricières", estime encore Nicolas Hulot.



Source : batirama.com

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