Emmanuelle Cosse a affirmé la nécessité de mieux encadrer mais "pas d'interdire" l'activité des sites tels qu'AirBnb proposant des locations pour des séjours de courte durée.
"Avec (la secrétaire d'Etat au Numérique, ndlr) Axelle Lemaire nous ne voulons pas interdire" les plateformes de location de courts séjours entre particuliers, a affirmé la ministre sur France Info.
"Le numérique est un outil formidable, mais ça ne peut pas être la jungle: les gens (qui mettent leur bien en location) doivent payer la taxe de séjour, déclarer leurs revenus", a-t-elle poursuivi.
Car Airbnb est devenu "un site marchand où tout le monde met en location ses biens, à tel point que (...) se loger devient difficile pour des gens comme vous et moi", a jugé Mme Cosse.
Un phénomène qui prend de l'ampleur
"Et ce n'est pas qu'un phénomène parisien : j'ai été saisie par le maire d'Ajaccio, par des maires de communes basques", a rapporté la ministre.
En cours d'examen au Sénat, le projet de loi République numérique "ne règle pas" la question de "l'inégalité de traitement" entre loueurs professionnels et plateformes de location entre particuliers, a estimé la veille la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim).
"Si un pas semble être fait vers plus de transparence en termes d'enregistrement et de déclaration, la collecte" de la taxe de séjour par ces plateformes communautaires "reste facultative", privant les communes de "recettes pourtant nécessaires au dynamisme de la vie locale", a estimé la fédération.
Source : batirama.com / AFP