Les solutions bois composite nécessitent peu d?entretien, sont très lisses et résistantes aux moisissures, à la décoloration et à l?eau. Idéales pour les entourages de piscine.
Le choix du matériau constitutif d’un entourage de piscine dépend du budget dont dispose le client. Le moins cher est le pin autoclavé, qui dure une trentaine d’années. Ensuite viennent les bois exotiques comme l’ipé, presqu’éternels, mais coûteux. On peut aussi mettre en œuvre des lames de bois composite sur un lambourdage classique. Les lames de terrasse en bois composite (ici Twinfinish de TimberTech*) sont constituées de bois et de plastiques recyclés et visent à imiter l’apparence du vrai bois.
La patine du temps
Ces produits sont imputrescibles et conservent leur teinte aux UV. C’est le seul produit de ce type qu’installe Christophe Durand, Architecte d’extérieur et créateur de la société Espaces Bleus : « Ce produits canadien bénéficie d’un recul de 25 ans : on sait comment il bouge et évolue… c’est-à-dire très peu ! », indique-t-il.
De fait, si les lames se patinent avec le temps, comme le vrai bois, cette patine apparaît généralement la première année après la pose, mais ne s’intensifie pas par la suite. Lorsqu’on doit poser la terrasse sur un support en béton, on fixe les lambourdes sur le béton tous les 40 cm avec des vis inox.
Bien calculer la quantité de matériaux
On peut aussi mettre en œuvre des plots en béton sur le sol naturel afin de supporter la structure et de la stabiliser sur le terrain. Ces plots sont installés tous les 3 m2. Les outils de base requis sont très traditionnels et simples : une perceuse sans fil, une équerre de charpentier, un cordeau, des outils d’espacement, une scie circulaire, une scie sauteuse et un mètre-ruban.
Pour déterminer la quantité de matériaux nécessaire, il faut d’abord calculer le nombre de mètres carrés qui constituent la terrasse, en multipliant sa longueur par sa largeur. On divise ensuite le nombre de mètres carrés par 5,5 pour les lames de 365,8 cm (12’), par 7,3 pour les lames de 487,6 cm (16’) et par 9,1 pour les lames de 609,5 cm (20’). Il est recommandé d’ajouter environ 10 % au total pour les chutes.
* Fabricant, concepteur et leader mondial des produits en bois composite pour les espaces extérieurs, TimberTech propose des produits constitués de fibre de bois recyclées (environ 50 %), de polyéthylène vierge, d’agent antimicrobien et de protection UV.
- On installe les lames en bois composite sur un lambourdage classique, en partant de l’extérieur de la terrasse et en progressant vers la maison, afin que la lame refendue soit moins visible. Les extrémités des lames doivent aboutir sur une solive. Il est recommandé de doubler les éléments porteurs aux joints d’about pour offrir une plus grande surface de fixation. On peut aussi poser un géotextile sur les lambourdes, ce qui permet de limiter l’apparition de mousses et de champignons.
- Pour que la terrasse présente une surface très esthétique, bien plane et régulière, on doit laisser un espacement identique d’environ 5?millimètres entre les lames. Ensuite celles-ci sont vissées au moyen de vis inox ou fixées les unes aux autres par clips inox. Le matériau ne bougeant pas, ne se dilatant pas et ne se rétractant pas, cet espace est destiné à laisser s’écouler l’eau vers le sol naturel.
- On peut faire passer le câblage ou les tuyauteries sous le platelage, suivant que l’on veuille ou non intégrer des spots lumineux ou installer une douche à proximité de la piscine.
- Découper le matériau ne pose aucun problème. En cas d’angles arrondis ou de réserves pour des jardinières, on utilise un matériel traditionnel tel que des scies circulaires ou des scies cloches classiques. En cas de problème, il est également possible de poncer le bois composite. Ce faisant, on retrouve la couleur d’origine, ce qui permet les découpes ou les coupes d’onglet.
- Découper le matériau ne pose aucun problème. En cas d’angles arrondis ou de réserves pour des jardinières, on utilise un matériel traditionnel tel que des scies circulaires ou des scies cloches classiques. En cas de problème, il est également possible de poncer le bois composite. Ce faisant, on retrouve la couleur d’origine, ce qui permet les découpes ou les coupes d’onglet.
- Le bois composite propose une finition brossée directionnelle. Lors de la pose des lames, une encoche, qui se trouve sur un côté des lames, doit toujours être placée du même côté, afin d’obtenir un aspect homogène. Mais on peut aussi modifier la couleur en inversant le sens des fibres, si l’on veut obtenir un aspect intéressant, très proche du bois.
- On peut mélanger les lames avec d’autres revêtements tels que des dallages, des carrelages ou du gazon synthétique. Pour parvenir à un niveau identique et éviter toute marche entre les différents matériaux, on commence par poser le dallage, puis, en ajoutant les 25 mm d’épaisseur du platelage et les 60 mm des lambourdes, on parvient à calculer le niveau auquel on doit poser le carrelage.
- On ponce les bouts de lames pour peaufiner l’installation et c’est tout : aucune autre finition n’est à faire. Les abords de la piscine sont anti-dérapants et ne posent donc aucun problème. En outre, ils sont sans échardes.
- Les lames de terrasse en bois composite ne requièrent aucun entretien particulier, ni peinture, teinture ou vernis. Si l’on fait des marques sur le matériau, il suffit de passer une brosse dure métallique pour retrouver l’aspect d’origine grâce à la cire incluse dans le matériau.
Fixation invisible
Les lames de bois composite TimberTech® bénéficient d’une pose avec fixation invisible par un système de rainures et Clips ConceaLoc™, en acier carbone, qui assure un montage sans vis apparente. La pose peut se faire sur lambourdes-rails imputrescibles ou solives de bois adaptées.
Source : batirama.com / Michèle Fourret