Le ministčre de l'Energie a annoncé le lancement d'un appel d'offres pour l'installation de 3.000 mégawatts (MW) de centrales photovoltaďques au sol.
"Les nouvelles capacités attendues sont réparties en six tranches (...) de 500 MW, espacées chacune de six mois", précise le ministère. "Ce cadencement assure à la filière (industriels, installateurs, développeurs, ...) la stabilité et la visibilité nécessaires pour un passage à plus grande échelle de la production d'électricité photovoltaïque".
La première période se clôturera le 1er février 2017, a détaillé le Syndicat des énergies renouvelables (SER) de son côté. Outre les traditionnels prix du kilowattheure ou de l'impact carbone des projets, les critères de sélection incluent "la valorisation de sites dégradés et/ ou pollués et la préservation des espaces boisés", précise aussi le SER.
La France s'est fixé comme objectif de tripler la puissance du parc solaire photovoltaïque d'ici 2023 pour atteindre une fourchette située entre 18.200 et 20.200 MW, contre 6.700 MW actuellement.
Un rythme de développement insuffisant
Dans une note publiée début août, le Commissariat général au développement durable (CGDD) constatait que le rythme actuel de développement des énergies renouvelables reste "insuffisant au regard des objectifs visés par la France pour 2020".
Ce retard est surtout imputable à l'éolien, tandis que le solaire "dépasse dès 2015" l'objectif pour 2020, selon cette note. Fin 2015, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie s'élevait à 14,9%, pour un objectif de 23% en 2020 et 32% en 2030.
Source : batirama.com / AFP