La commission DLR « Location de grues à tour » a publié de nouvelles conditions générales de location, afin de résister aux « pressions commerciales » apparues entre loueurs et clients.
Inspirées des CGL de la fédération, ces nouvelles conditions prennent en compte les évolutions légales récentes propres à ce type de texte et sont aussi plus représentatives des nouvelles attentes et contraintes du marché, indique la DLR.
Ces nouvelles conditions de location viennent donc se substituer aux CGL interprofessionnelles (DLR / FFB / FNTP) inchangées depuis 1999, et insistent davantage sur les questions d’assurance et de responsabilité civile.
Ne pas écraser les loueurs
« Tout secteur professionnel doit avoir ses CGV car le client est en droit de les réclamer, indique Hervé Rebollo, délégué général de la fédération. Or, certains grands clients du secteur du Bâtiment ont des conditions générales d’achat susceptibles d’écraser les loueurs » poursuit le responsable.
Les conditions de relations commerciales entre les acteurs loueurs et les entreprises du BTP ont changé et se sont durcies au fil du temps, constate Hervé Rebollo
A l’instar de la grande distribution, les grands groupes du BTP ont en effet professionnalisé certaines fonctions de l’entreprise concernant l’achat et la négociation commerciale. « Dans cette ambiance d’hyperprofessionnalisation des relations, il est indispensable d’avoir un document qui pose le socle de la négociation commerciale » résume Hervé Rebollo.
Relancer un travail de coopération avec les fédérations
Prochaine étape pour la commission DLR des loueurs de grues à tour : relancer un travail de coopération avec les deux fédérations de leurs clients, la FFB et la FNTP, pour tenter d’aboutir à un nouveau texte de CGL interprofessionnelles.
En attendant, les professionnels de la distribution/location pourront disposer d’un texte, remis à niveau, qu’ils pourront rapidement utiliser dans leurs relations avec leurs clients au quotidien.
« Notre but est de les diffuser le plus largement possible afin que chaque acteur, adhérent ou non de la fédération DLR, puisse s'en emparer et les utiliser dans le cadre de ses relations commerciales » termine le représentant de la DLR.
Source : batirama.com / F. Leroy