A partir du 1er juillet 2010, les règles de surveillance du risque légionelles dans les réseaux d?eau sanitaire à usage collectif se durcissent. Objectif : rester en dessous du seuil de danger pour l?homme.
Tout établissement de santé, puis tout établissement recevant du public (ERP), doit désormais mesurer au moins une fois par an la présence de légionelles dans ses installations de production, de stockage et de distribution d’eau chaude sanitaire (ECS). Ces nouvelles règles ont pour objectif de rester en dessous du seuil de danger pour l’homme. Outre cette surveillance annuelle, les matériaux de canalisation peuvent jouer un rôle clé dans la prévention du risque légionelles : grâce à des propriétés naturellement antibactériennes, un réseau en cuivre permet de limiter la prolifération des bactéries dans les installations sanitaires et facilite le traitement par chocs thermiques. L’arrêté du 1er février 2010 relatif à la surveillance des légionelles établit que les concentrations en légionelles dans les réseaux d’eau des ERP doivent être inférieures à 1 000 unités formant colonie (ufc) par litre. Pour les établissements de santé, les quantités de légionelles dans l’eau doivent être inférieures au seuil de détection, les malades étant particulièrement vulnérables au risque de légionellose.
Il résiste aux chocs thermiques
Les responsables des installations doivent prendre les mesures nécessaires pour maintenir ce seuil réglementaire. Un réseau en cuivre constitue à cet égard un atout de poids. Des tests de laboratoire ont démontré que, quelle que soit la température de l’eau, c’est dans les réseaux en cuivre que l’on observe les concentrations en légionelles les plus faibles - par rapport à d’autres matériaux tels que l’acier inoxydable, le PER et le PVC-c. Par ailleurs, grâce à leur très faible coefficient de dilatation et leur résistance mécanique, les réseaux en cuivre supportent sans aucun problème les chocs thermiques répétés, qui constituent une alternative des plus efficaces aux traitements chimiques. L’exceptionnelle conductivité thermique du cuivre favorise également l’efficacité des chocs thermiques, en permettant une élévation uniforme de la température sur l’ensemble du réseau.
Gare aux douches, saunas et jaucuzzis
« L’amélioration de la surveillance est une étape clé dans la lutte contre la légionellose, mais elle ne doit pas faire oublier les mesures concrètes qui permettent de limiter la prolifération bactérienne. La conception des réseaux, les matériaux utilisés et l’application de chocs thermiques réguliers sont les clés de la lutte et de la prévention contre les légionelles » explique Olivier Tissot, directeur du Centre d’Information du Cuivre. Les légionelles, bactéries responsables de la légionellose, se développent dans certains types de réseaux ECS, en particulier lorsqu’il y a possibilité de stagnation d’eau entre 25 et 55°C. L’homme peut être infecté par inhalation de vapeur ou de micro gouttelettes d’eau contaminées. Les installations sanitaires comportant des douches, des saunas ou des jacuzzis sont des terrains de prédilection pour la dissémination des légionelles. En 2009, 1200 cas de légionellose ont été recensés en France selon l’Institut National de Veille Sanitaire (InVS).
Source : Bâtirama.com