La Capeb a protesté lundi contre une enquête de l'UFC Que Choisir qui "jette injustement l'opprobre" sur les artisans labellisés RGE.
Rappelant "l'engagement du bâtiment artisanal pour la rénovation énergétique", la Capeb a estimé dans un communiqué que l'association de consommateurs "ignore les efforts consentis par l'ensemble de la filière sur ces dernières années" pour obtenir ce label synonyme de "travaux de meilleure qualité".
Parmi les critiques relevées par l'enquête de l'UFC-Que choisir: des "prix exorbitants" pratiqués par les artisans RGE ("reconnu garant de l'environnement"). "Il n'y a pas de prix standard", a répliqué la Capeb, car ceux-ci "dépendent de la performance et de la qualité des produits ou équipements mis en oeuvre mais également de la situation réelle de l'habitation et des modes de vie des habitants".
L'enquête ayant pointé des "rénovations énergétiques incomplètes" préconisées par les artisans RGE, la Capeb a rétorqué que la rénovation globale ne représente que 10% de la rénovation énergétique. "Les particuliers ne peuvent pas toujours envisager une rénovation globale, parce qu'ils occupent souvent leur logement durant les travaux mais également parce qu'ils n'en ont pas toujours les moyens financiers", a poursuivi la Capeb.
Enfin la Capeb a jugé faible l'échantillonnage de l'enquête et a qualifié l'approche d'UFC-Que Choisir de "dogmatique et caricaturale". Environ 63.000 entreprises sont aujourd'hui qualifiées RGE, un label obligatoire pour bénéficier d'aides publiques au financement des travaux de rénovation énergétique, telles que l'éco-prêt à taux zéro et le crédit d'impôt développement durable (CIDD).
Selon une enquête de l'UFC publiée mercredi dernier, leurs prestations ne sont pas d'une qualité suffisante pour que les consommateurs puissent réaliser des travaux de rénovation énergétique "en toute confiance".
L'enquête a porté sur 10 maisons mal isolées dans 10 départements différents, et 42 professionnels ont été testés en août/septembre 2016.
Source : batirama.com