KPMG a interrogé les chefs d?entreprise du bâtiment sur leurs perspectives d?activité à court et moyen terme mais également sur leurs principaux enjeux.
L’objectif de l'enquête est de mesurer de manière concrète l’impact du plan de relance du bâtiment sur l’économie du secteur (plan de labellisation RGE et plan de transition numérique).
Même si les dirigeants apparaissent globalement plus confiants pour leur entreprise et pour le secteur, les enjeux restent nombreux : les enjeux économiques bien sûr, l’enjeu lié à l’intégration du numérique et plus encore de la maquette numérique, l’enjeu des compétences et de la formation, l’enjeu lié à la maîtrise de la sous-traitance et à la sécurité.
Face à ces enjeux, l’innovation technique et commerciale, l’anticipation et la rigueur de gestion doivent rester une priorité pour le chef d’entreprise.
Prudence sur les embauches à venir
Une situation économique et financière contrastée : 25% des dirigeants interrogés anticipent une croissance du secteur de la construction tandis qu’une proportion légèrement supérieure (27%) mise sur une détérioration. Près de la moitié d’entre eux (47%) pronostique une stagnation.
Comme pour les années précédentes, seuls 12% des chefs d’entreprise anticipent des embauches au cours de l’année ; ces derniers restent donc très prudents sur les perspectives de reprise dans le secteur du bâtiment.
La démarche de labellisation RGE a progressé depuis avril 2015, puisque 33% des petites entreprises du bâtiment ont obtenu le label (+7 points).
Le BIM : inconnu au bataillon !
Au global, une majorité des chefs d’entreprise interrogés se dit prête à répondre aux enjeux liés au développement des outils et services numériques (60%), mais un sur cinq uniquement s’y sent « tout à fait » bien préparé (19%). À l’inverse, près de quatre interviewés sur dix déclarent ne pas avoir intégré ces enjeux (38%).
Parmi les grandes évolutions liées au numérique, le BIM est encore très éloigné des préoccupations des petites entreprises du bâtiment. En effet, 68% des dirigeants n’en ont jamais entendu parler.
Parmi les 32% connaissant cette technologie, ils ne sont que 1% à avoir entrepris des démarches pour l’inclure dans leur activité et 3% à avoir l’intention de la faire.
Source : batirama.com