Le promoteur Roxim propose à ses clients une clause "satisfait ou remboursé", leur permettant de se rétracter "sans motivation" jusqu'à la remise des clés.
Cette option sera réservée aux ménages achetant leur résidence principale en l'état futur d'achèvement (Vefa) avec l'aide d'un prêt à taux zéro (PTZ), sur quatre programmes (200 logements au maximum) que Roxim prévoit de lancer dans les villes de Montpellier, StMartin-du-Var et Fréjus, a-t-il précisé.
Le promoteur ou sa filiale s'engagent, si le client n'est pas satisfait de son acquisition, à lui racheter le logement au prix où celui-ci a été vendu et ce, "sans qu'aucune motivation ne soit nécessaire".
L'opération n'est toutefois pas financièrement neutre pour l'acquéreur qui se désiste : il aura déboursé des frais de notaire et devra régler des frais de garantie.
"Aller plus loin que la garantie d'achèvement"
"Le client pourra visiter l'appartement au moment de sa livraison et dire "je ne veux plus acheter", s'il ne lui plait pas, s'il s'est construit un immeuble en face ou si le tramway passe trop près : quelles que soient ses raisons", a déclaré le président de Roxim, Marc Pigeon, par ailleurs ex président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).
La législation encadrant l'achat en Vefa prévoit qu'un acquéreur puisse refuser de prendre possession d'un logement s'il constate des "défauts de conformité" importants, empêchant d'habiter celui-ci. Il n'y a alors pas de remise des clés ni de paiement du solde du prix du bien, tant que les réparations n'ont pas été effectuées.
"Nous voulons aller plus loin que la garantie d'achèvement, parce qu'acheter un premier logement est un engagement sur toute une vie qui provoque des angoisses et de la défiance vis-à-vis du promoteur", affirme M. Pigeon, actif depuis 30 ans dans le secteur, et dont l'entreprise familiale construit 250 à 300 logements par an, principalement dans le sud-est.
Source : batirama.com / AFP