Le projet des Tours Hermitage Plaza, deux immeubles hauts de 320 m à La Défense, a reçu l'approbation du voisinage qui bloquait jusqu'alors leur édification.
Les copropriétaires des bâtiments qui doivent être démolis ou qui sont voisins du projet avaient obtenu en 2011, une décision de justice qui interdisait de démolir tant qu'un accord à l'unanimité n'avait pas été trouvé.
" L'assemblée générale de l'association syndicale libre, composée notamment d'Ugitour, Axa France Vie, Axa Conseil Vie, la SCI Tour First, Tour Alto et les copropriétés résidentielles voisines, a validé à l'unanimité le protocole qui lève l'interdiction de démolir les bâtiments ", s'est réjoui le groupe Hermitage.
"Il s'agit d'une étape majeure dans la construction des futures tours, puisque cette approbation définitive va permettre de lancer les démolitions dès cette année 2017", a-t-il ajouté. Signée en 2007, l'opération immobilière avait été longuement enlisée dans des dizaines de procédures devant plusieurs juridictions civiles et administratives.
Recours de l'association Vivre à la Défense
L'une d'entre elles, concernant un recours contre les permis de construire, est toujours pendante devant la cour d'appel, mais elle n'est pas suspensive. Un certain nombre des recours émanent notamment de l'association Vivre à La Défense, qui représente des habitants des résidences Les Damiers, vouées en partie à la démolition pour faire place au projet.
Entamé en 2011, le relogement des quelque 250 familles n'est toujours pas achevé : il reste encore 19 locataires sur place, selon un porte-parole du groupe Hermitage.
Les tours jumelles Hermitage, dessinées par l'architecte star des buildings Norman Foster, doivent culminer, dalle comprise, à 320 mètres -4 mètres de moins que la tour Eiffel-, sur les bords de Seine à côté de quatre nouveaux bâtiments de taille plus modeste. Le coût de ce premier complexe en France associant résidences de luxe, bureaux, hôtels et commerces est estimé à 2,8 milliards d'euros.
Source : batirama.com / AFP