La Fédération Française des Artisans Coopérateurs du bâtiment a tenu le 23 juin son assemblée générale. L?occasion de faire le point sur cette organisation qui vient de fêter ses 29 ans.
La FFACB, organisation professionnelle nationale qui rassemble les groupements et coopératives d’artisans de productions et de services du bâtiment a été créé en 1988, cinq ans après la naissance du statut coopératif.
A ce jour, elle compte 119 coopératives ou groupements d’adhérents, soit 1 133 entreprises artisanales qui emploient 6 232 salariés.
Un CA de 136 millions d’euros, soit 840 maisons
Leur marché est principalement la construction de maisons individuelles avec un chiffre d’affaires réalisé de 136 millions d’euros, représentant 840 maisons individuelles, mais elles exercent aussi sur le secteur de la rénovation et des marchés publics.
L’intérêt de cette organisation, est-il utile de le rappeler, repose entre autres sur l’ouverture à des marchés auxquels les artisans seuls ne pourraient accéder.
Depuis 1992, 20 773 maisons ont été construites. La surface plancher moyenne est de 115,25 m2 pour un prix moyen de 161 733 € (prix convenu seul) et de 187 878 € (prix convenu auquel s’ajoutent les travaux réservés), hors terrain.
Des chantiers entre 100 000 et 200 000 euros
En 2016, les adhérents de la FFACB se sont principalement positionnés sur des chantiers entre 100 000 et 200 000 € (66,91%), 20,83% sont des chantiers supérieurs à 200 000 € et 12,26% inférieurs à 100 000 €.
« Nous enregistrons 2 et 3 contacts et demande d’information sur le mouvement coopératif par semaine, note Dominique Picoron, président de la FFACB. Et 21 coopératives dont 8 en cours ont été créées en 2016.
Comme pour l’ensemble des acteurs du bâtiment qui voient leur activité reprendre des couleurs, les adhérents de FFACB retrouvent le niveau d’activité de 2010 sur le neuf, après quatre ans de baisse. Les entreprises membres ont réalisé en moyenne 25,87% de leur chiffre d’affaires avec les coopératives contre 27,68% en 2015.
Une orientation vers la filière humide
A noter que la part de la filière sèche a diminué dans les coopératives membres. La raison est simple : il s’est créé davantage de coopératives en filière humide. Cela impacte le nombre de chantiers traités : en 2016, 20,79% ont été des chantiers à ossature bois (132), contre 25,41% en 2015 (137).
Source : batirama.com / Frédérique Vergne