Les peintures Saint -Luc, une marque originale créé en 1987 par des distributeurs indépendants fêtent leurs 30 ans cette année. Objectif : privilégier les produits écologiques sans COV.
Un peu d’histoire pour mieux comprendre cette marque originale … La marque de peintures Saint-Luc a été créée en 1987 par le GAD, Groupement amical de droguerie, créé lui-même en 1949. Face à une situation de pénurie généralisé, le GAD fonctionne, à l’origine, comme un groupement d’achats .
Une scission intervient en 1966 lorsque plusieurs distributeurs membres du groupement décident de créer leur propre marque (Onip) avec une usine de fabrication dédiée.
C’est un peu plus tard, en 1987, que le GAD se lance dans la création de sa propre marque de peinture Saint-Luc (Saint-Luc étant le patron des peintres). Son slogan est fort et clair : « Vive les peintres ».
Faire face au réseau intégré des fabricants de peinture
Les Peintures Saint-Luc lancent alors un premier produit Mat acrylique, dont le succès se confirme encore aujourd’hui. Une quinzaine de produits supplémentaires verront le jour au cours des 10 années suivant la création de la marque.
Ces produits sont fabriqués par des partenaires industriels sélectionnés. En 2001, le départ d’un adhérent de poids important (Vachon, qui sera racheté par le groupe Akzo Nobel) déstabilise le GAD.
Cette péripétie va provoquer le rapprochement du GAD avec le premier groupement de distributeurs indépendants généralistes Socoda (3 milliards d’euros, 150 distributeurs).
Une gamme écologique
20 ans après, en 2007, Saint-Luc lance une gamme écologique avec un taux de COv (Composés organiques volatils) proche de zéro. Une directive européenne limite en effet de façon drastique le taux de COv des peintures et les fabricants doivent revoir leurs formulations.
Cette gamme Saint-Luc fabriquée en Allemagne remporte du succès puisqu’il s’en écoule un million de litres chaque année. En 2009, un système de colorimétrie sera créé.
Le système baptisé Turner Color utilise des colorants écologiques sans COv que l’on rajoute à l’une des trois bases possibles (pastel, medium et transparente*). Fin 2017, un nouveau concept de nuancier (outil de choix de couleurs) verra le jour…
Un catalogue de 55 produits
En 2017, les peintures Saint-Luc peuvent s’enorgueillir d’une offre mature avec un catalogue comprenant 55 produits couvrant toutes les applications de la peinture. Quelles sont les caractéristiques des produits ? Outre leur qualité, ces gammes de peintures sont teintables, écologiques et indépendantes des choix des fabricants.
Quant au groupement, il compte 18 distributeurs indépendants, représentant 110 points de vente qui réalisent un CA de 190 millions d’€ dont 2,5 millions avec l’offre Saint Luc. Le groupe détient ainsi une part de marché de 7 % dont 2 % sur le segment des peintures intérieures professionnelles.
Rappelons que ce marché concentré est aux mains de quelques fabricants dont cinq marques principales représentent 20 % de parts de marché. Chaque point de vente touche environ 300 entreprises de peinture, qui assurent 20 % de leur CA avec les produits Saint-Luc.
Cap sur les produits écologiques Photo
La gamme environnementale, une gamme phare pour le groupement, a été développée autour de 5 à 6 produits spécifiques. Notons Resist’O Ceram (une peinture acrylique à base de microparticules de céramique, contenant moins de 1 g de COv) destinée à résister aux chocs et à l’abrasion (halls d’entrée par exemple) ou encore Résist’O Ceram Mat Color, un mat acrylique non lustrant donc moins fragile.
Enfin, une nouvelle gamme de peintures destructrices de formaldéhydes (Air Pur, 5 finitions) garantit la destruction de 80 % de polluants au bout de la première journée d’application.
Sa durée de vie et son efficacité sont garanties durant 7 ans. « Les produits basiques de notre offre représentent 5 % des ventes aujourd’hui et pour le reste, nous sommes désormais sur du haut de gamme avec une politique de développement produit bien inscrite » confirment les responsables.
*la base transparente permettant de réaliser des teintes foncées
Source : batirama.com / Fabienne Leroy