Maisons France Confort enregistre un bond de son bénéfice net 2017

Le constructeur français de maisons individuelles Maisons France Confort table sur un chiffre d'affaires en hausse et une rentabilité opérationnelle "de bon niveau" en 2018.

De janvier à décembre 2017, le bénéfice net s'est élevé à 29,1 millions d'euros contre 15,8 millions l'année d'avant. Et pour cette année, "fort de la visibilité que lui confère son carnet de commandes et compte tenu du niveau de chantiers en cours", MFC prévoit "une nouvelle croissance organique de son chiffre d'affaires avec une rentabilité opérationnelle de bon niveau".

 

À fin février, en dépit d'un "contexte de baisse de marché liée à un Prêt à taux zéro (PTZ) moins favorable et de conditions climatiques exceptionnellement difficiles", Maisons France Confort indique avoir enregistré 970 prises de commandes - un chiffre d'affaires potentiel de 115,5 millions d'euros.

 

"Cette activité des deux premiers mois reste néanmoins supérieure de 5,4% à l'activité commerciale de 2016, qui a constitué l'excellente production 2017", souligne le groupe. Publié le 6 février, le chiffre d'affaires "record" s'est élevé à 764,4 millions d'euros en 2017, en progression de 24,3% sur un an.

 

Doublement du chiffre d'affaires rénovation

 

"Ce niveau de production historique résulte des bonnes performances commerciales enregistrées progressivement" depuis début 2016 pour la construction et d'une activité rénovation dopée par l'intégration de la société L'Atelier des Compagnons depuis le 1er mars 2017.

 

Sur l'ensemble de l'exercice, la rénovation a ainsi vu son chiffre d'affaires plus que doubler à 94,2 millions d'euros, contre 40 millions en 2016.A l'horizon 2020, MFC table sur un chiffre d'affaires supérieur à 170 millions d'euros dans la rénovation.

 

De son côté le résultat opérationnel a atteint un "niveau historique" à 42,9 millions d'euros, en progression de 78,8%, tandis que la marge opérationnelle s'améliorait à 5,6% contre 3,9% en 2016.

 

Une nouvelle offre client pour compenser la perte du PTZ en zone ruralre

 

Cette année les conditions plus restrictives du PTZ - qui ne représente plus que 20%, contre 40% auparavant, du coût total de l'acquisition d'un logement neuf dans les zones rurales et péri-urbaines ("B2" et "C") depuis le 1er janvier -, "devrait peser sur l'ensemble du marché de la construction", estime MFC.

 

Toutefois le groupe qui propose une offre de financement à 1% à ses clients primo-accédants grâce à un partenariat avec des banques, estime avoir "la capacité d'accroître ses parts de marché".



Source : batirama.com

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