Roland-Garros : Versailles défend son projet

Le maire de Versailles a affirmé que le projet de délocalisation de Roland Garros dans sa ville ne devait pas être utilisé par la Fédération française de tennis pour obtenir de meilleures conditions de Paris.

 

"Longtemps, on a dit que Versailles était le lièvre de la FFT pour obtenir de Paris de meilleures conditions. Plus nous avons travaillé le dossier, plus nous sommes convaincus que, dans la compétition internationale, la vraie solution d'avenir est Versailles, de par l'ampleur des terrains disponibles et leur exceptionnel potentiel à proximité de Paris", écrit M. de Mazières, maire DVD de Versailles, dans une tribune publiée mercredi dans le Figaro. Le maire soutient que la proposition de Versailles est un "projet avant tout sportif", qui pourra accueillir également "à l'année" un centre d'entraînement national, ainsi qu'un projet "environnemental et paysager", assurant que les installations ne seront "pas visibles du château de Versailles".

 

Décision le 13 février

 

Le projet constituerait, selon l'édile, le "pôle sport-nature du Grand Paris".  Versailles prévoit d'installer le futur lieu de compétition au pied du château, sur un ancien terrain militaire de 35 hectares en voie de requalification. La Ville a proposé une concession d'une durée minimum de 50 ans pour une redevance annuelle due par la Fédération comprise "entre 500.000 et 1 million d'euros". Paris avait présenté une convention de 99 ans et une redevance qui augmenterait progressivement, jusqu'à six ou sept millions d'euros contre 1,6 million d'euros actuellement. Versailles est en concurrence avec d'autres projets de transferts en banlieue, à Gonesse (Val-d'Oise) ou Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne). La FFT, qui rendra sa décision le 13 février, pourrait aussi choisir de maintenir la compétition à Paris, avec l'extension du site actuel sur les serres d'Auteuil. Ce projet se heurte toutefois à l'opposition des élus écologistes au Conseil de Paris.

 

Source : batirama.com

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