Les investissements en immobilier d'entreprise dans le monde ont connu une forte progression de 54% en 2010 mais restent encore loin du record de 2007.
D'un montant de 430 milliards d'euros dans les 56 pays étudiés, les montants d'investissements ont crû de 54% par rapport à 2009, mais sont encore 43% en dessous du record de 2007 (752 milliards d'euros), selon une étude rendue publique à l'occasion du salon Mipim qui se déroule à Cannes (sud-est de la France).Totalisant plus de la moitié des montants investis dans le monde (51%), l'Asie est restée en tête du classement des destinations les plus prisées par les investisseurs, avec 222 milliards d'euros, soit une progression de 37%, devant les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
Un rebond de 147 % en Amérique du Nord
Attestant de l'ampleur de la crise traversée par cette partie du monde, les montants investis en Amérique du Nord ont rebondi de 147 % en 2010 (83,7 milliards d'euros) par rapport à l'année précédente. Les volumes investis en Amérique latine ont totalisé 6 milliards d'euros en 2010, dont 76 % pour le seul Brésil, soit une hausse de 71% par rapport à 2009. La région Europe, Moyen-Orient, Afrique (EMEA) a totalisé 120 milliards d'euros, soit une hausse de 50 % par rapport à l'année précédente, la progression étant très légèrement supérieure en Europe centrale et orientale (+60%) par rapport à l'Europe occidentale (+56%).
La Chine, marché le plus important
En 2011, les volumes investis dans le monde devraient atteindre 485 milliards d'euros, soit une augmentation de 13% par rapport à 2010. La Chine, après avoir ravi en 2009 la première place aux Etats-Unis, devrait demeurer le plus important marché du monde en 2011. L'Amérique Latine et l'Europe de l'Est devraient connaître une progression de 40%. En France, entre 13 et 15 milliards d'euros devraient être investis en 2011, en hausse d'au moins de 30% dans la meilleure hypothèse par rapport à 2010 (11 milliards). "L'amélioration du climat économique est indéniable. Toutes les incertitudes ne se sont pas pour autant évanouies, récemment alimentées par les troubles en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, dont les répercussions (...) pourraient freiner la reprise économique mondiale", souligne Olivier Gérard, président de Cushman & Wakefield France, cité par le communiqué.
Source : batirama.com / AFP