En glissement annuel, l?IPEA accélère pour le troisième trimestre consécutif, mais ses augmentations restent faibles par rapport à celles constatées avant 2008.
L’indice des prix des travaux d’entretien-amélioration des logements (IPEA) corrigé des variations saisonnières progresse à un rythme modéré et régulier depuis le deuxième trimestre 2010. Entre le troisième et le quatrième trimestre 2010, il augmente de + 0,4 %. L’index des coûts correspondant, l’index BT 50, n’est pas aussi stable : il accélère de + 0,8 % au quatrième trimestre 2010, après une hausse de + 0,4 % au trimestre précédent.
Au quatrième trimestre 2010, il progresse de + 1,2 % par rapport au quatrième trimestre 2009. Dans le même temps, l’index BT 50 s’accroît de + 2,4 %, un phénomène notamment lié aux augmentations du coût des matières premières entrant dans la fabrication des produits.
Au quatrième trimestre 2010, les prix de huit familles de travaux d’entretien-amélioration ont augmenté en données corrigées des variations saisonnières. Les hausses de prix des cinq familles de la menuiserie bois, du génie climatique, de la plomberie, de la couverture et de la plâtrerie sont plus fortes que celle de l’IPEA d’ensemble. Les prix de l’électricité et de la menuiserie métallique ont progressé au même rythme que l’IPEA global, et ceux de la maçonnerie se sont également accru, mais moins vite que l’IPEA. Quant à la peinture, c’est la seule famille dont les prix ont baissé ce trimestre.
L’indice des prix des travaux d’entretien et d’amélioration des logements (IPEA) est un indice trimestriel qui mesure l’évolution des prix hors taxes pratiqués par les entreprises ou les artisans de la construction, pour leurs travaux d’entretien et d’amélioration des logements à la fin du trimestre de constat. Il s’agit de travaux effectués dans les logements existants en France métropolitaine et comportant obligatoirement la pose et la fourniture de matériaux.
Les évolutions de cet indice reflètent les effets de multiples facteurs tels que les coûts salariaux, le coût des matériaux, la productivité et l’efficacité des entreprises ainsi que les marges pratiquées. Les index BT du bâtiment ne tiennent compte, quant à eux, que de l’évolution des coûts supportés par les entreprises ou les artisans (principalement salaires et matériaux).
Les travaux d’entretien et d’amélioration des logements représentent la moitié du chiffre d’affaires que le secteur de la construction réalise dans les logements, neufs ou anciens.
Source : batirama.com