Loïc Royer, lauréat des finales nationales des Olympiades des métiers en menuiserie représentera la France lors de la compétition internationale qui se déroulera en octobre à Londres.
Loïc et la menuiserie ? Une histoire de famille ! Petit, il aimait regarder les menuisiers de sa famille travailler... et les aider. Il passe donc un CAP Menuiserie chez les Compagnons du Devoir puis un Bac Professionnel Menuisier en candidat libre. Loïc fourmille de projets : partir travailler un an dans un pays étranger, devenir formateur pour transmettre son savoir aux apprentis, puis trouver une place de chef d’atelier voire ouvrir sa propre entreprise !
Les Olympiades des Métiers
Il y a deux ans, le centre de formation dans lequel il travaille organise les sélections régionales des Olympiades des Métiers. Voir tous ces jeunes candidats passionnées par leur métier lui donne des idées... et l'envie de s'inscrire. Loïc veut vivre cette expérience lui aussi, s’inscrit mais s’arrête au stade des Finales Nationales. Ayant l’âge de retenter l’aventure, il décide de s’inscrire aux 41es Olympiades. Les Olympiades des Métiers en quelques mots : il n’y a rien à perdre mais tout à gagner !
Les Finales Nationales à Paris
Cette année, il veut se dépasser et relever le défi de monter sur la plus haute marche du podium Menuiserie. Trois mois avant la compétition, il commence l’entraînement et réalise des sujets des éditions passées. À Paris, il doit réaliser une pièce la plus propre et la plus juste possible à partir du sujet imposé et dans temps limité. Il s’isole dans sa bulle sans regarder ce qui se passe autour de lui, et ça marche !
En attendant Londres
Pour mettre toutes les chances de son côté, Loïc s’est rapproché d’Arnaud Savry, médaillé d’or 2007 à la compétition internationale de Shizuoka (Japon) qui l'accompagne et l'aide à se préparer pour Londres, en complément des précieux conseils apportés par son expert métier.
L'anecdote de Loïc
« La dernière matinée du concours, nous avions une pause modulable à prendre quand nous le souhaitions. Au dernier moment, nous avons appris que le timing était en fait imposé. Cela a modifié les temps que je m'étais fixés et j'ai été déstabilisé !"
Source : batirama.com/Cofom