Le Conseil fédéral de la Fédération française de football a désigné neuf villes, dont Lyon malgré le retard pris pour la construction du Grand Stade, pour accueillir les matches de l'Euro-2016 qui se tiendra en France.
Les villes choisies sont Saint-Denis (Stade de France), Paris (Parc des Princes), Lille, Bordeaux, Nice, Lyon, Marseille, Lens et Nancy, a confirmé le président de la FFF Fernand Duchaussoy.
"Tous les dossiers étaient de très, très grande qualité, mais le choix a été très net et s'est fait dès le premier tour", a déclaré M. Duchaussoy, qui a précisé que cette décision était "conditionnée à la validation par le Conseil constitutionnel, qui se réunit le 26 mai, de la loi Euro-2016".
Interrogé sur la mise à l'écart de Toulouse et Saint-Etienne, M. Duchaussoy a jugé qu'il n'y avait "pas d'explication particulière". "Lens a été retenu pour l'Euro-84, le Mondial-98, et la Coupe du monde de rugby, il y a donc une histoire et ce dossier est assez avancé.
En ce qui concerne Nancy, il était important qu'il y ait une ville de l'Est. On sait que Michel Platini (président de l'UEFA) est très attaché à sa région natale", a-t-il tout de même déclaré. Lens, Toulouse, Saint-Etienne et Nancy étaient en concurrence pour les deux dernières places.
La fin du bras de fer cette semaine entre la mairie de Lyon et le gouvernement autour des obligations juridiques préalables au lancement du projet de Stade des Lumières (60.000 places) avait en fait levé la principale incertitude autour de cette désignation.
La présence des quatre stades neufs (Bordeaux, Lille, Lyon et Nice) dans la liste des "titulaires" ne faisait ainsi guère de doute, pas plus que celles du Stade de France et des enceintes des deux plus grandes villes du pays, le Parc des Princes à Paris et le Vélodrome à Marseille.
Source : batirama.com / AFP