Pathologies dans le bâtiment : les coûts de réparation en hausse

Le tableau de bord Sycodes publié par l?Agence Qualité Construction fait apparaître une augmentation des coûts de réparation.


La nouvelle édition du tableau de bord montre que les désordres les plus coûteux apparaissent dans les premières années de garantie. Ils portent en majeure partie sur les fondations, la structure, la viabilité, la partition et les revêtements (carrelages). Les coûts moyens de réparation et les coûts les plus faibles concernent le secteur résidentiel.

 

Pour les générations les plus récentes qui portent sur deux ou trois années de sinistralité, les couts de réparation sont plus élevés, ce qui incite à la vigilance. En euros constants, on passe de 5930 € en 1996 à 5270 € en 2077 et 6530 euros en 2010.

 

En revanche, il n’en va pas de même si l’on examine la période d’apparition des désordres (2099-2010) pour les bâtiments construits antérieurement. En effet, le coût de réparation baisse : de 5750 € en 2006, il s’élève aujourd’hui à 4580 €.

 

Concernant les pathologies elles-mêmes, on constate un déplacement très net des causes de pathologies relatives au lot technique. Le lot gros œuvre demeure stable grâce à une amélioration globale des compétences techniques.

 

Les toitures terrasses, les façades et les équipements de génie climatique sont des secteurs en baisse concernant la sinistralité. Ces ouvrages sont devenus le lot d’entreprises spécialisées.

 

Les infiltrations au droit des relevés d’étanchéité sont devenues moins symptomatiques que celles au droit des éléments extérieurs de maçonnerie autour de l’étanchéité (béquets, acrotères) qui présentent encore souvent des réservations de hauteur insuffisantes.

 

Enfin, les lots charpente, menuiseries, revêtements présentent des variations orientées à la baisse. Mais les dommages relatifs aux couvertures sont toujours nombreux et relèvent souvent d’infiltrations au droit des points singuliers (noues, rives…).

 

Les désordres  caractérisés par la fissuration de carrelage sont mieux pris en charge par les garanties, d’où des résultats plus visibles. L’évolution de la prise en compte de ce désordre a été favorable au maître d’ouvrage puisque le désafleurement provoque l’impropriété à destination.

 

Les causes techniques sont toujours les mêmes : défauts du support, insuffisance de joint ou encore défauts d’encollage, défaut de résilience, finesse des carreaux. Quant aux désordres liés aux cloquages des revêtements de sols souples collés, ils sont diminué de façon notable.

 

Le tableau de bord relève que l’évolution de la perception de la qualité par les usagers les pousse à déclarer nombre de défauts considérés dans les périodes antérieures comme de simples irrégularités d’aspect, ce qui implique une augmentation des déclarations sans suite, expertisées ou non.

 

 

Source : batirama.com
 

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