VW Transporter T6.1 : une belle remise à niveau

La 6e génération du Transporter née en 2015 semblait dépassée en matière de connectivité. Cette première évolution dénommée T6.1, replace le Transporter dans la course à la technologie.   

La dernière mouture du Transporter s’appelle “6.1”… Drôle de nom pour un utilitaire ! Elle siérait mieux à un produit informatique, Appli ou software dernier cri. Les as du marketing du constructeur Volkswagen savent ce qu’ils font.

 

Par ce label, ils ont voulu signifier que leur joli bébé atteignait un niveau de technologies embarquées et de connectivité encore rarement atteint sur un utilitaire. Les autres caractéristiques en revanche, évoluent moins fortement.

 

Les modifications esthétiques concernent la face avant qui a droit à un léger restylage. En gros, le VUL reprend certains codes des véhicules particuliers, Golf VIII en tête. Les phares à LED en haut-de-gamme, se font plus anguleux.

 

Evolutions stylistiques minimes

 

La calandre plus largement ouverte, déborde sur le pare-chocs peint couleur carrosserie, en option. A l’arrière, les feux passent au LED également. A l’intérieur, l’évolution est plus franche avec un nouveau tableau de bord “très horizontal”, qui rappelle celui du grand frère, le Crafter.

 

Il recèle des rangements ouverts sur le dessus et en face du passager. Au pied du levier de vitesse, un petit espace peut recevoir un chargeur par induction en option. Malin ! Sous le capot cette fois, la révolution est en marche avec pour la première fois, une version 100 % électrique.

 

Pour autant, le diesel règne encore en maître. La version simple turbo du 2 l donne : 90, 110 ou 150 ch et 198 ch en double-turbo. Côté transmission, on a le choix entre une manuelle à 6 rapports ou une DSG automatique à 7 rapports.

 

Particulièrement confortable à l’usage, cette dernière incite à adopter une conduite plus coulée, plus douce. Il faut malheureusement “allonger” plus de 2000 euros pour en profiter. Enfin, des versions à transmission permanentes 4Motion sont aussi proposées. 

 

La techno en force

 

Le VUL allemand était un peu en retard en matière de technologies embarquées. Cette évolution de mi-carrière se remet à niveau. Le fourgon reçoit en série : rétros électriques chauffants, éclairage intérieur LED ou encore radio “Composition Audio”. Celle-ci comprend le dispositif mains libres Bluetooth, l’interface USB, SD et surtout un bouquet de services et fonctions en ligne, de série.

 

Côté technique, le nouveau venu se pare d’une direction à assistance électrique qui permet l’implantation de moult aides à la conduite dernier cri. On trouve : le Lane Assist qui maintient le VUL dans sa voie, le Park Assist qui accompagne les manœuvres de stationnement, le Trailor Assist qui facilite le pilotage d’une remorque, l’assistance au démarrage en côte ou le freinage post-collision. Le pilote est désormais bien épaulé.

 

VW pense aux pros

 

Les artisans apprécieront la trappe sous la banquette passager qui permet de glisser des objets de 3,20 m de longueur. Une prise 230 volts est par ailleurs, placée à portée de main du conducteur. Le Transporter est proposé en 4 carrosseries : fourgon, combi mais aussi pick-up à simple ou double cabine.  

 

Signe des temps, une variante électrique fait son entrée au catalogue. Développée en collaboration avec le spécialiste allemand ABT, elle est donnée pour 400 km d’autonomie. Pas mal !  Côté tarif, la gamme du Transporter T6.1 débute à 26 000 euros, soit presque 3 000 euros de plus que ses concurrents français... l’image allemande se paie chère.  

 

 

Fiche technique

 

 


Source : batirama.com/ N. Dembreville

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