Grand Paris: La Défense prépare "la sortie de crise"

Le quartier d'affaires de La Défense prépare "la sortie de crise" en continuant de prévoir la construction d'immeubles de bureaux, affirme Philippe Chaix, directeur général de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense-Seine Arche (Epadesa).

 

C'est quand la situation économique "va mal qu'il faut investir, en période de contre-cycle, pour préparer la sortie de crise", a déclaré M. Chaix au sujet de l'avenir du plus important quartier d'affaires en Europe. Pour le responsable du quartier d'affaires de la banlieue parisienne, "il n'y pas de cataclysme" à La Défense car l'immobilier est une "valeur refuge" dans une période "mouvementée".

 

Du plan de relance de La Défense, seuls les projets de la tour Signal de l'architecte Jean Nouvel et de l'assureur italien Generali (92.000 m2) ont été abandonnés. Pour ce dernier, M. Chaix s'est dit prêt à transférer, avant fin 2012, les droits à un nouvel investisseur qui souhaiterait reprendre les coûts des études et du foncier à Generali.

 

Actuellement sept chantiers sont en cours, a précisé Raphaël Catonnet, directeur général délégué de l'Epadesa. Quatre sont de nouveaux immeubles: Carpe Diem (166 m, 47.000 m2) des assureurs Aviva et Predica (Crédit Agricole), D2 (180 mètres, 54.000 m2) de Sogecap, la compagnie d'assurance-vie de la Société Générale, Majunga (195 m de hauteur, 69.500 m2) d'Unibail-Rodamco et Basalte, la salle des marchés de la Société Générale.

 

Trois sont des restructurations de tours existantes: Europe, Eqho (ex-Descartes) et Athéna (ex-PFA). Plusieurs autres ont reçu les autorisations administratives mais font l'objet de recours contre les permis de construire: Phare (300 mètres et 69 niveaux de bureaux), Air 2 (75.000 m2, 42 étages) et Ava (64.000 m2, 34 étages).

 

Interrogé sur les deux tours jumelles géantes (320 mètres) du promoteur Hermitage, qui seraient le premier exemple en France d'un complexe associant logements, bureaux, hôtel et commerces sur le modèle nord-américain, M. Chaix a reconnu que "ce projet est particulièrement complexe".

 

"L'enquête publique s'est achevée le 12 octobre et le permis de construire devrait être accordé avant la fin de l'année", a indiqué M. Chaix, selon lequel environ 60 personnes qui doivent être relogées vivent encore sur ce site.

 

Source : batirama.com / AFP

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