A compter du 1erjanvier 2014, seuls les particuliers ayant fait appel à une entreprise reconnue compétente pour améliorer la performance énergétique de leur logement, pourront bénéficier des aides de l?Etat.
La mention « Reconnu Grenelle de l’Environnement » a été officiellement lancée mercredi après midi sur le salon Batimat. Trois jours après l’officialisation de la hausse de la TVA pour les travaux de rénovation, Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au logement est venu à la rencontre des principales organisations professionnelles du Bâtiment.
Une présence jugée courageuse tant par Patrick Liébus, président de la Capeb que par Didier Ridoret qui préside la FFB. Mais l’heure n’était pas à la polémique malgré les tensions palpables.
Cette initiative s’est illustrée par la signature d’une charte entre l’Etat, l’Ademe, la Capeb, la FFB et trois organismes certificateurs à savoir Qualibat, Qualit’ENR et Qualifelec. Elle marque une première étape vers la mise en place du principe d’éco-conditionnalité des aides publiques comme le dispositif de crédit d’impôt développement durable ou encore l’Eco prêt à taux zéro pour les bouquets de travaux.
En clair, dans deux ans, l’Etat ne soutiendra financièrement que les particuliers ayant fait appel à des professionnels dont les compétences et la qualité du travail ont été reconnues par un organisme indépendant. Pour l'heure, seul Qualibat a obtenu l'agrement du Cofrac, alors que Qualit'ENR a entamé les démarches nécessaires pour se faire accréditer.
Huit signes de qualité sont d’ores et déjà éligibles à la nouvelle mention. Il s’agit de Qualibat, QualiPac, QualiPv, QualiSol, QualiBois, Qualifelec ainsi que les deux marques lancés par la Capeb et la FFB à savoir respectivement les Eco Artisans et les Pros de la Performance Energétique, toutes deux gérées par Qualibat.
La création de cette mention Reconnu Grenelle Environnement vise aussi à rationnaliser les signes de qualité. En permettant aux particuliers d’y voir plus clair, elle vise à leur redonner confiance afin de les inciter à engager des travaux de rénovation de leurs logements. Toutefois, les investissements en la matière restent conditionnés au pouvoir d’achat des ménages malmené par les plans de rigueur successifs.
Source : batirama.com / Céline Jappé