Les coûts d?imposition de taxe foncière ont augmenté de 4% en moyenne cette année pour les 45 premières villes françaises, selon le Baromètre Alma Consulting Group.
Au niveau des taux, les coûts de la taxe foncière atteignent, pour la première fois en 2011 le niveau historique des 50% en moyenne.
L’amplitude entre les villes reste importante, tant pour les taux (de 19,4% à 66%) que pour les coûts (de 9 € à 38, 4 €/m2). Le coût médian pour l’immobilier de bureau atteint les 19 € le m2 (contre 18 € en 2010), pour les 45 premières villes de France.
Au palmarès des villes les plus chères au m2 de bureaux : Saint-Denis (3 8€ /m2), Montreuil (36 €/m2) et Nîmes (29 €/m2), le trio de tête qui se maintient depuis 2010.
Paris reste stable sauf certains quartiers
Paris, cette année, reste stable après la hausse spectaculaire de 40% du coût réel de sa taxe foncière depuis 2008. Son coût médian s’élève à 23€/m2, situant la capitale au même niveau que Lille, Saint Etienne ou Nantes.
L’étude relève les niches constituées par le 9e arrondissement, les Champs-Elysées et Montparnasse, qui se situent dans une fourchette croissante de 49 à 54€/m2 (contre une fourchette de 46 à 53€/m2 en 2010).
Concernant les villes les moins chères, il faut saluer Metz (9€/ m2), Brest, Perpignan et Tourcoing (10,4€/m2) bien que cette dernière possède un taux de 66%, parmi les plus élevés de France. Un taux fort n’est pas toujours synonyme d’un coût d’imposition élevé. Enfin, Perpignan et Mulhouse gagnent 3 places dans le classement des villes les moins chères.
Taxe foncière : principal impôt pour les collectivités locales
En 2011, les collectivités territoriales connaissent une nouvelle répartition des impôts locaux, conséquence de la réforme de la taxe professionnelle de 2010.
La Taxe foncière devient le principal impôt pour le financement des communes et les départements, qui disposent d’un pouvoir de taux.
Le produit de la taxe foncière devrait continuer à croître à un rythme soutenu, au regard du contexte budgétaire et en fonction de l’instauration de la révision générale des valeurs cadastrales, (application dès 2014 pour les locaux commerciaux)
Ordures ménagères : une taxe à surveiller
La croissance de la TEOM* (6 Md€ en 2011) contribue toujours fortement à l’augmentation des taxes foncières qui représentent 23 Md€ en 2011 (soit un total de 29 Md€ pour les entreprises en 2011).
En 10 ans, le rendement de la TEOM a doublé et son taux a augmenté d’un tiers (de 7,01 à 9,3% en moyenne pour l’ensemble des collectivités).
Une croissance qui a toutes les raisons de se poursuivre dans les années à venir car la variation du taux de la TEOM n’est ni encadrée, ni plafonnée.
*La Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères
Source : batirama.com