Le groupe français Lafarge, premier cimentier mondial, a annoncé une nouvelle organisation par pays et non plus par activités qui se traduira par une réorganisation de son comité exécutif.
Il s'agira d'une organisation "plus réactive, pour accélérer le développement du groupe et la croissance de ses résultats", fait valoir le groupe. "Lorganisation par activité serait remplacée par une organisation par pays", ajoute-t-il. "Le comité exécutif sera réorganisé en conséquence".
Ce projet, effectif à partir de janvier 2012, prévoit trois mesures principales: "la mise en place dune organisation par pays, avec des patrons de pays aux responsabilités étendues à lensemble des activités ciments, granulats et bétons", "la réduction dun niveau hiérarchique, avec pour objectif la suppression de léchelon régional" et "la transformation de lorganisation et des attributions du comité exécutif".
Un nouveau comité exécutif
Le comité exécutif sera composé dun directeur général adjoint (DGA) Innovation, un DGA Performance, trois DGA Opérations en charge de la supervision des pays, un DGA Stratégie, Développement et Affaires Publiques, un DGA Finance, un DGA Organisation et Ressources Humaines et d'une Directrice de la communication.
Ce projet "va nous permettre dêtre plus focalisés sur les besoins de nos marchés et de nos clients, et d'accélérer le développement du groupe par la croissance organique et linnovation", souligne son PDG Bruno Lafont.
Confronté à une absence de reprise significative sur ses marchés des pays développés, Lafarge a décidé de jouer la prudence pour 2012 en agissant à la fois sur ses coûts, la poursuite de la vente d'actifs et la réduction des investissements.
Cession totale des activités plâtre
Lafarge a ainsi révélé le 4 novembre qu'il lançait "un nouveau programme de réductions des coûts de 500 millions d'euros dont la plus grande partie devrait être réalisée l'année prochaine".
De plus, pour continuer à réduire une dette élevée (14,263 milliards d'euros à fin septembre 2011), Lafarge prévoit de continuer à céder certains de ses actifs, se désengageant complètement du plâtre, pour un "recentrage stratégique sur le ciment et les granulats".
Source : batirama.com / AFP