La FNBM, fédération du négoce de bois et des matériaux de construction, enregistre une augmentation de son CA entre 5 et 10 % en 2011. Elle a fait le point de son activité lors de son déjeuner rencontre annuel.
Ils sont tous venus ou presque, soit plus de 200 représentants du négoce et des entreprises du bâtiment dont les 31 partenaires industriels de la FNBM, lors du déjeuner-rencontre annuel. Le président Géraud Spire n’a pu que constater un avenir incertain pour la profession et des marges bien affaiblies pour le négoce.
Et ce, malgré un chiffre d’affaires en hausse pour la profession en 2011. La FNBM table en effet sur une croissance comprise entre 5 et 7 % pour les matériaux et + 10 % pour le bois. « Les négoces bois se portent mieux que les négoces matériaux » constate Géraud Spire.
Le bois : un marché qui se développe
Raisons avancées : le développement de l’ossature bois, la bonne santé du marché de la rénovation et la campagne médiatique publique. « On sent chez nos clients une demande pour le bois » précise le responsable.
Ces tendances n’augurent pas cependant de bonnes perspectives pour 2012. Et le président de dénoncer des tentatives le détricotage du gouvernement dans plusieurs domaines, tout d’abord le Grenelle avec le rabot fiscal généralisé et la disparition du Scellier.
Inquiétude sur l'application de la LME
Une politique jugée dangereuse par les négociants qui fustigent un énorme retard dans l’application du Grenelle. « Il faut former les utilisateurs et les sensibiliser à la notion du bilan carbone. Par ailleurs, les professionnels ne sont pas prêts et ne disposent pas des certifications nécessaires » regrettent les représentants de la FNBM. Autre tentative de détricotage relevée par la FNBM : la LME ou loi de modernisation de l’économie portant sur la réduction des délais de paiement.
La FNBM redoute en effet un report de l’application de la LME en 2012 alors que les accords dérogatoires signés avec l’ensemble de la filière s’achèvent à la fin de l’année 2011. Rappelons que la LME vise à parvenir au délai de 45 jours fin de mois, dans un souci de cohérence de réduction généralisée des délais de paiement.
Source : batirama.com/ Fabienne Leroy