Plomb : toutes les canalisations à remplacer d’ici deux ans

Remplacer les canalisations en plomb est devenu un impératif légal aussi bien que sanitaire. Et l?échéance se rapproche !

 

Les propriétaires et gestionnaires d’immeuble, mais aussi les collectivités locales, n’ont plus que 2 ans pour mettre en conformité leur réseau de distribution intérieur.

 

A compter du 25 décembre 2013, la teneur maximale en plomb autorisée dans l’eau potable sera réduite à 10 microgrammes par litre, contre 25 actuellement (décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001).

 

Avec un tel seuil, impossible de conserver les réseaux en plomb existants, dont bon nombre ont plus de 50 ans. Ceux-ci constituent en effet un risque pour la santé des habitants, en particulier des personnes sensibles : enfants, personnes âgées.

 

« Seule la suppression des canalisations en plomb en totalité permettra de garantir le respect de la réglementation 2013 », affirment d’une seule voix le Conseil supérieur d’hygiène publique de France et l’Agence française de sécurité sanitaire.

 

Les solutions alternatives ou de remplacement partiel ne sont pas satisfaisantes, car elles génèrent trop de désordres : réductions de débit, effets de pile.

 

Il s’avère donc indispensable d’opter pour le remplacement intégral des réseaux d’eau sanitaire intérieurs. Rien qu’à Paris, on estime à 550 000 le nombre de branchements en plomb à remplacer.

 

Le cuivre comme matériau de remplacement

 

Le Centre d’Information du Cuivre saisit l’occasion de mettre en place une campagne d’information à destination des syndics d’immeubles collectifs, des copropriétaires et des bailleurs de logements.

 

L’enjeu est de leur faire connaître les propriétés du cuivre, afin que ceux-ci puissent faire un choix informé lorsque le moment viendra de remplacer les canalisations en plomb.

 

Le cuivre est d’abord une solution universelle, qui peut convenir à tous les chantiers. Sa malléabilité facilite la mise en oeuvre, et la variété de produits disponibles permet de s’adapter à toutes les configurations et tous les cheminements.

 

Côté santé, non seulement un réseau en cuivre ne présente pas de risque sanitaire, mais il préserve la qualité de l’eau et la santé des utilisateurs.

 

Le cuivre possède des propriétés bactéricides, algicides et fongicides qui permettent de conserver une eau saine en empêchant la prolifération d’organismes pathogènes tels que les légionelles, le Pseudomonas Aeruginosa ou l’E-Coli.

 

De nombreuses études scientifiques ont montré que c’est dans les canalisations en cuivre que l’on observe la plus faible concentration de germes pathogènes. Il est par ailleurs le seul matériau de canalisation capable de freiner les dépôts de tartre.

 

Pour accompagner cette campagne, le Centre d’information du Cuivre a édité une brochure qui vient d’être distribuée à 3 500 exemplaires. Elle est disponible en téléchargement gratuit sur le site www.cuivre.org/tubes

 

Source : batirama.com

 

Une FDES à consulter

Le cuivre a été le premier matériau de canalisation à faire l’objet d’une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDE&S) en France. Elle est consultable sur la base de référence INIES Cette démarche d’affichage environnemental et sanitaire des produits fait partie des objectifs du Grenelle de l’environnement.

 

Elle vise à informer et à sensibiliser les professionnels du bâtiment à l’importance du choix des matériaux de construction afin de limiter l’impact environnemental des bâtiments et d’en garantir la salubrité.

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