Airbnb fait un pas vers la transparence demandée par les villes

Airbnb annonce souscrire en partie aux engagements demandés par des associations d'élus, des collectivités et des métropoles, afin que sl'activité de ses plateformes de locations soit plus transparente.

Le ministère du Logement avait appelé les plateformes et leurs fédérations à "s'engager sur la mise en oeuvre" d'une "feuille de route" qui établit "les attentes de l'Etat et des collectivités", et fixe un "programme de travail commun" entre l'Etat, 7 associations de collectivités territoriales et 30 villes, agglomérations et métropoles.

 

En conséquence, Airbnb annonce apporter des "garanties" partielles: ainsi la plateforme va veiller à ce que les annonces de "logements entiers loués en courte durée soient enregistrées auprès des autorités locales à "Paris, Lyon et Bordeaux" à partir d'avril ou juin, puis du second semestre à Lille, Marseille, Nantes, Nice, Strasbourg et Toulouse, indique un communiqué.

 

Toutefois les locations de "moyenne et longue durée" pourront toujours être réservées, même si le logement est dépourvu de numéro d'enregistrement. La plateforme va aussi permettre aux villes de trouver sur un "guichet en ligne", "des données sur l'activité des locations meublées touristiques, la collecte de la taxe de séjour" et y signaler des annonces problématiques.

 

Ne pas dépasser 120 jours de location par an

 

Airbnb indique par ailleurs, sans engagement concret, son intention de "soutenir le gouvernement" dans sa volonté de permettre aux villes de pouvoir "comparer plus facilement les données partagées" par les plateformes. Si toutes les plateformes jouent le jeu, cela permettra aux autorités de vérifier que les propriétaires ne dépassent pas la limite des 120 jours de location par an imposée aux résidences principales.

 

Enfin, une "nouvelle ligne téléphonique" permettant aux voisins de "signaler toute nuisance" sera lancée au second semestre. Selon la plateforme, les propriétaires ayant "accueilli leurs premiers voyageurs depuis le début de la pandémie" ont bénéficié d'un "complément de revenu de 125 millions d'euros".



Source : batirama.com

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