Un premier essai a été mené sur le réseau de tramway filant sur 20 km de voie ferrée. 50 ans après la disparition du tram à Dijon, cet essai illustre une ère d?innovation en termes contractuel et technique.
Signé en juillet 2010, le partenariat public-privé ouvre une vaste étendue de prestations : conception, construction, exploitation, maintenance, financement. Toutes les missions liées aux équipements électriques et aux systèmes de commande des deux futures lignes de tramway sont gérées par Ineo, filiale de GDF Suez, associée pour le financement au Fidepp, groupe Caisse d'Epargne / Natixis.
Ineo assurera aussi l'approvisionnement électrique du réseau jusqu'en 2036, avec des garanties pour la maîtrise du coût de l'énergie. Ce contrat répond en outre aux exigences du Grand Dijon en termes de développement durable.
Du côté des énergies renouvelables, l’opérateur installe actuellement plus de 5000 modules photovoltaïques (ce qui représente près d'un hectare de panneaux) sur les toits du futur dépôt tram-bus de l'agglomération.
1 GWh produit grâce à 5000 modules photovoltaïques
Cette installation garantira une production annuelle de 1 GWh, soit l'équivalent du besoin de 500 foyers. Et pour améliorer l'efficacité énergétique du projet, un bilan énergétique sera réalisé tous les ans avec Keolis, futur exploitant du tramway, afin d'apporter des améliorations pour l'année suivante.
En matière d'emploi, l'entreprise s'est engagée à employer 10% de personnes en difficulté d'insertion, tout en confiant au moins 70 % des prestations de maintenance des équipements à des entreprises dijonnaises.
Enfin, sur un volet purement financier, ce contrat d'un montant total de 176 millions d'euros (hors indexation), permet un gain d'environ 10 millions d'euros par rapport à un dispositif placé sous seule maîtrise d'ouvrage publique.
Source : batirama.com