NF DTU 13.1 : Fondations pour les bâtiments

Le NF DTU 13.1 est un nouveau document technique unifié qui remplace les normes homologuées DTU 13.11 et 13.12, traitant respectivement des fondations superficielles et de leurs règles de calcul.

Domaine d’application

 

Le NF DTU 13.1 « Fondations pour les bâtiments » est applicable aux travaux de fondations superficielles et semi-profondes en béton ou en béton armé constituées par des semelles isolées ou filantes, des radiers généraux ou des massifs semi-profonds.

 

De telles fondations sont caractérisées par :

 

Ce NF DTU vise les fondations :

 

 

Il ne couvre pas les travaux de dallages et les puits réalisés avec des techniques de fondations profondes.

La version en vigueur de ce NF DTU, à la publication de cette fiche, est celle de septembre 2019.

 

Matériaux visés

 

Les fondations superficielles et semi-profondes sont des ouvrages réalisés en béton. Les dosages minimaux que doit donc respecter ce dernier, en fonction de sa destination (béton de propreté, semelles armées ou non, gros béton, etc.), sont donnés dans la partie 1-2 « Critères généraux de choix des matériaux » du NF DTU 13.1.

 

Mise en œuvre : l’essentiel

 

Données essentielles

 

Pour la bonne réalisation des travaux dans les règles de l’Art, certaines données sont indispensables à la connaissance de l’entreprise de travaux, dont notamment :

 

 

Mise en œuvre   

 

Avant toute réalisation de fondations, la planéité et la stabilité de la plateforme recevant les fondations doivent être conformes.

 

L’implantation des fondations doit également être conforme aux cotes indiquées sur le plan d’exécution, dans la limite des tolérances admises sur les différentes dimensions des fouilles (voir tableau 1 de la partie 1-1 du NF DTU 13.1).

 

La fondation ne peut être mise en œuvre qu’après excavation jusqu’à la profondeur d’ancrage au sein de la formation géologique porteuse définie par l’étude géotechnique réalisée préalablement au projet. La profondeur d’excavation doit également prendre en compte la profondeur hors gel.

 

Une fois la fouille réalisée, le béton de propreté et le gros béton doivent être coulés le plus rapidement possible.

 

Ensuite, les armatures doivent être mises en place. Leur section minimale doit être de 1,5 cm2. Des liaisons efficaces doivent être prévues entre elles, notamment un recouvrement d’au moins 50 fois leur diamètre entre les armatures longitudinales et les liaisons elles-mêmes.

 

Enfin, le béton est mis en œuvre, assurant un enrobage nominal des armatures au-dessus du béton de propreté d’au moins 3 cm (6,5 cm en cas d’absence de béton de propreté). Sa classe de résistance minimale doit être C25/30. Les dimensions minimales de la semelle filante doivent être de 20 cm en hauteur et 40 cm en largeur.

 

En cas d’ouvrages voisins subissant des différences importantes de charges / tassement ou de nature différentes, un joint de rupture doit être prévu entre eux.

 

Les joints de dilatation, quant à eux, sont arrêtés au-dessus des semelles de fondation.

 

Cas particuliers

 

Fondations sur terrain en pente

 

Dans ce cas, les fondations doivent être disposées de manière à ce que les niveaux des fondations successives réalisent une pente maximale de 3 de base pour 2 de hauteur, qui relie les arêtes des semelles les plus voisines.

 

Fondations sur sols sensibles aux phénomènes de retrait-gonflement

 

Ces cas nécessitent la réalisation d’une étude géotechnique spécifique pouvant engendrer la mise en œuvre de dispositions constructives particulières comme une surprofondeur des fondations.

 

 

N.B. : Cette fiche rapporte l’essentiel du NF DTU 13.1. Elle ne se substitue en aucun cas à ce document normatif. Pour tout complément souhaité sur ce type de mise en œuvre, consultez le NF DTU disponible auprès de l’AFNOR ou du CSTB.



Source : batirama.com

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