La nouvelle maison d'arrêt du Val-d'Oise, qui s'inscrit dans le plan de 15.000 places supplémentaires en prison, sera située sur la commune de Bernes-sur-Oise, a annoncé Jean Castex.
"Nous implanterons à Bernes-sur-Oise une maison d'arrêt, ce qui permettra de créer 750 emplois et d'accueillir de nouvelles familles", a déclaré le chef de gouvernement lors d'un discours à Gonesse de présentation de son "plan Val-d'Oise".
Le gouvernement avait dévoilé fin avril les sites choisis pour les nouveaux établissements pénitentiaires de la seconde phase du programme immobilier destiné à créer 15.000 places supplémentaires en prison à horizon 2027, à l'exception notable de celui du Val-d'Oise.
L'État avait initialement informé à la mi-mars le conseil municipal de Belloy-en-France, paisible village au milieu des champs à une vingtaine de kilomètres au nord de Paris, que la maison d'arrêt de 700 places allait être construite sur leur territoire. Mais cette annonce surprise avait provoqué une levée de boucliers parmi les 2.200 habitants de cette commune du parc naturel régional Oise-Pays de France, qui estiment leur environnement rural complètement inapproprié à l'implantation d'un centre pénitentiaire.
Une prison dans l'est du Val-d'Oise proche du tribunal de Pontoise
Ces opposants battaient depuis la campagne contre ce projet et devaient organiser une nouvelle manifestation pour maintenir la pression sur l'exécutif. "Le collectif est très content, on ne boude pas notre joie", a déclaré Delphine Drapeau, adjointe au maire de Belloy-en-France, suite à l'annonce du Premier ministre.
Pour cette nouvelle maison d'arrêt, le ministère de la Justice cherchait un lieu situé dans l'est du Val-d'Oise et à moins de trente minutes de route du tribunal de Pontoise. "La maison d'arrêt envisagée dans ma circonscription sera finalement à Bernes-sur-Oise, bien plus approprié que Belloy-en-France. Je me réjouis d'avoir été écouté, tout comme les habitants mobilisés", a tweeté le député LREM Guillaume Vuilletet, qui avait proposé au gouvernement des solutions alternatives.
Source : batirama.com