Covid : quelles répercussions économiques pour les acteurs du bâtiment ?

Comment les acteurs du Bâtiment se sont-ils adaptés aux conséquences des trois confinements durant les 14 derniers mois ? Une étude du groupe EBP fait le point.

Lors du premier confinement du 17 mars au 11 mai 2020, l’impact d’un secteur quasiment à l’arrêt est significatif :

 

 

 

 

A l'inverse, l’impact a été plus contenu en matière de chômage partiel lors du second confinement (octobre à décembre 2020) ainsi que de celui qui s’achève. “Cette conjoncture différente d’un confinement à l’autre s’explique par le fait que les TPE/PME se sont adaptées aux mesures sanitaires et ont dû combler le retard accumulé dans le calendrier des chantiers livrables.” analyse Grégoire Leclercq, Directeur général délégué chez EBP. De même, l’instruction des permis de construire et les formalités ont été moins contraintes sur le dernier trimestre de 2020.

 

 

 

Ce graphique se base sur 6155 entreprises du secteur du bâtiment possédant un logiciel ebp Paie et indique le % de salariés en chômage partiel dans les établissements ayant renseigné au moins une fiche de paie durant la semaine analysée.

 

Un chiffre d’affaires en croissance avant la crise et après la crise

 

S’agissant du chiffre d’affaires, l’année 2020 montrait une croissance durable avant que ne survienne le premier confinement. Si les carnets de commandes ont dû subir une forte décrue, le BTP a clôturé l’année avec une croissance de 7%.

 

“Cette performance est le fruit d’une avance prise au premier semestre 2020 et d’un rattrapage exercé durant l’été dernier” explique Grégoire Leclercq.  A la mi-avril 2021, la croissance cumulée s’élève à quasiment 18% par rapport à l'année passée. Le confinement et le début du 3ème ne semblent pas avoir eu d'impact sur ce premier quadrimestre de 2021.

 

Perspectives avec la Loi Climat

 

Après cette longue période d’obstacles pour le BTP, le projet de loi Climat et Résilience actuellement à l’étude au Parlement, pourrait être source d’affaires pour les TPE/PME du secteur. Il prévoit en effet la rénovation obligatoire des logements énergivores du parc locatif privé.

 

C’est-à-dire les biens classés E,F et G qui devront répondre aux normes réglementaires d’ici 2034, sous peine d’être retirés du marché. “Les propriétaires vont certainement anticiper leurs travaux ; ce qui devrait donner un regain d’activités au BTP dans les mois à venir” veut croire Grégoire Leclercq.

 

Photo d'ouverture©F. Leroy

 


Source : batirama.com

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