Le nombre de transactions de logements anciens réalisé par le réseau d'agences immobilières Century 21 en France a baissé de 11,4% entre les premiers trimestres 2011 et 2012.
Cette chute est encore plus élevée en Ile-de-France (-15,5%) et à Paris (-17,4%). Mais les prix, après avoir battu des records, baissent relativement peu. Le prix moyen du m2 des biens vendus par Century 21 recule seulement de 2,1% entre le second semestre 2011 et le premier trimestre 2012, pour se situer à 2.578 euros/m2. Paris, qui affiche seulement une infime baisse de prix de 0,1%, résiste encore plus à cette tendance.
Ce dernier phénomène s'explique notamment par l'appétit grandissant des investisseurs qui achètent dans la capitale pour louer, dans un objectif de placement à long terme plutôt que de rendement, leur pourcentage atteignant près du tiers des acquéreurs (29,2% exactement) contre un peu moins de 20% dans la France entière, en dépit de la réforme alourdissant la taxation des plus-values immobilières pour ce type d'habitation.
La baisse des prix est beaucoup plus forte pour les appartements (-7% après une hausse de 19,7% entre 2009 et 2012) que pour les maisons.Seules 7 régions, qui avaient toutefois presque toutes enregistré une baisse en 2011, sont en progression: Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Languedoc-Roussillon, Limousin et Lorraine.
Pour l'ensemble de l'année 2012 le président de Century 21 Laurent Vimont table sur un baisse de 15% à 20%, par rapport à 2011, de l'ensemble du marché des transactions de logements anciens mais parie sur un maintien des prix au même niveau qu'en 2011."On sort de la frénésie et on revient à la raison. Mais la baisse n'est pas durable car la demande est forte", affirme t-il.
Source : batirama.com / AFP