IBM a présenté à Montpellier un projet informatique, en partenariat avec GDF-Suez, l'Université de Montpellier et le CNRS, ambitionnant de baisser de 40% la consommation énergétique des bâtiments.
Baptisé Rider, pour réseau et inter connectivités des énergies renouvelables, ce projet vise à optimiser l'usage des énergies renouvelables dans les bâtiments en combinant énergies classiques et renouvelables en fonction des conditions de production et de consommation.
Par exemple, Rider permet de récupérer la chaleur dégagée par des serveurs informatiques ou de choisir l'énergie éolienne ou photovoltaïque, en fonction des besoins et des sources d'énergie disponibles à un moment donné.
Système d'énergie renouvelable numérique
"L'important, c'est le bien-être des gens qui se trouvent dans les bureaux", souligne François Briant, directeur technique IBM. Ce système "d'énergie renouvelable numérique", selon la formule de ses concepteurs, s'inscrit dans le cadre du Grenelle de l'Environnement.
"A terme, il pourrait être installé dans les éco-quartiers, notamment dans les villes retenues dans l'appel d'offres des éco-cités (notamment Bordeaux ou Marseille, Ndlr)", a-t-il expliqué. Ce système de pilotage informatique des énergies est testé sur trois lieux.
Depuis un an, au centre informatique d'IBM à Montpellier, l'un des plus importants d'Europe, mais également dans un un bâtiment de la Région Languedoc-Roussillon et plus récemment au théâtre Archipel à Perpignan, où une rivière souterraine sous le bâtiment va être utilisée comme source d'énergie.
Un coût de 5,2 millions d'euros
Le projet Rider, dont la phase de tests doit se poursuivre jusqu'en 2013, est mené avec le CNRS, l'Université de Montpellier 2 ainsi que des entreprises comme Cofely/GDF-Suez ou EDF.
Son coût s'élève à de 5,2 millions d'euros, dont une partie est financée par le Fond unique interministériel (FUI). Outre les économies d'énergie, les chercheurs du géant américain de l'informatique travaillent également sur des systèmes d'optimisation dans le domaines des soins ainsi que pour la gestion de l'eau, a indiqué M. Briant.
Source : batirama.com/ AFP