Le terrassement marque le début de travaux en préparant le terrain pour qu?il soit stable, et éviter tout tassement et effondrement. Il passe par plusieurs étapes indispensables, pour lesquelles du matériel de BTP est nécessaire, comme une mini-pelle ou une pelleteuse selon la taille du chantier.
Lorsque l’on veut faire une terrasse, une piscine, une allée, une habitation, d’un local de travail, d’un entrepôt, ou un autre type d’ouvrage, il est nécessaire de préparer le terrain, en effectuant un terrassement. Cela permet d’assurer sa stabilité, et c’est indispensable pour éviter que le sol s’effondre, se tasse, ou qu’il glisse. En effet, une fois que les fondations ont été effectuées, il est difficile de reprendre les travaux.
C’est pourquoi, le terrassement doit être bien pensé, et réalisé dans les règles de l’art, étape par étape, avec le matériel qui s’impose. Des engins de terrassement sont nécessaires, ainsi qu’un matériel spécifique afin de creuser en profondeur et de déplacer des quantités importantes de terre ou de roche pour mettre le sol à niveau.
Terrassement : les différentes étapes à respecter
Première étape du terrassement : l'inspection de la stabilité et de l’équilibre du sol
Le terrain doit être plat. Aucun terrassement ne peut avoir lieu si des anciennes canalisations sont toujours là. Elles devront être démolies. Les anciennes infrastructures doivent aussi être enlevées. Les arbres ne doivent pas non plus être un obstacle, et il est nécessaire de les arracher.
Les choses sont plus compliquées quand le terrain n’est pas plat, par exemple s’il est vallonné ou très pentu. Il arrive aussi que des complications surgissent. C’est notamment le cas quand le terrain a un profond enrochement ou bien, qu’à l’opposé, il manque de stabilité. C’est le cas pour un terrain peu argileux ou sablonneux.
Un terrassier professionnel va étudier le terrain et déterminer quelles sont les méthodes à utiliser, et quels équipements sont nécessaires en fonction de plusieurs critères.
Seconde étape du terrassement : le piquetage
Le piquetage, aussi appelé le bornage consiste à délimiter un terrain pour qu’il soit bien défini. C’est une étape indispensable pour que le chantier soit intégré à son environnement, sans que les canalisations existantes soient endommagées. Pour ce faire, on utilise des piquets. Leur emplacement est défini au préalable par un expert géomètre. Il est le seul qui est habilité à délimiter officiellement un terrain, en posant des bornes.
Lorsqu’un projet de terrassement concerne un nouveau terrain, il est indispensable de faire appel à lui si le bornage n'a pas encore été réalisé. Les géomètres appliquent des tarifs variables, entre 1,5€/m² et 4€/m² pour un bornage. C’est bien sûr en fonction de la taille du terrain, et de la nature du travail, qui peut être plus ou moins complexe selon le terrain et son environnement.
Troisième étape du terrassement : le déblaiement
L’objectif principal d’un terrassement est de rendre le sol plat, afin qu’il soit constructible. Il est donc indispensable de le déblayer. Le déblaiement est aussi appelé « décaissement » ou « décapage ». Le niveau du sol va devoir être abaissé en enlevant une première couche de terre (la terre végétale). Ne seront conservées que les couches du sol sur lesquelles il est possible de construire ce qui est prévu.
Lorsque le terrain a été déblayé, il faut alors le lisser. Les cavités doivent être bouchées, afin d’obtenir un terrain à la fois plat et lissé : c’est le remblaiement.
Quel engin de chantier pour réaliser un déblaiement ?
Un engin de terrassement est très onéreux à l’achat. C’est pourquoi, pour effectuer un déblaiement, il peut être très avantageux de louer une mini-pelle pour un petit chantier, ou une pelle mécanique, sa grande sœur, pour des travaux d’excavation plus importants. Au besoin, on peut même louer un Bulldozer.
Tracktor.fr, spécialisé en location de matériel BTP, permet aux professionnels d’effectuer une location très facilement, et de réserver du matériel instantanément avec un devis gratuit en trente secondes. La plateforme donne accès à plus de 30 000 matériels. Les partenaires loueurs sont sélectionnés selon des critères de qualité. Chaque location est encadrée par des contrats solides et assurée par SMABTP. Tracktor.fr s’occupe de tous les documents administratifs, jusqu’à la facturation. Il est même possible de louer un engin avec un opérateur. En effet, le CACES engin de chantier R482 est obligatoire pour conduire une mini-pelle. Cette autorisation de conduite est valable 10 ans. Pour les mini-pelles, c’est le CACES catégorie 1 qui s’applique (Pelleteuse de – de 6T).
Différence entre une mini-pelle et une pelleteuse
Une mini-pelleteuse ne sert pas que pour niveler un terrain, décaisser un sol, ou remblayer un terrain. Elle sert aussi à démolir une maison, ou bien à creuser des tranchées et des fondations. On peut aussi louer une mini-pelleteuse pour forer un sol, effectuer des travaux d’assainissement, retirer des souches d’arbres, créer et entretenir des espaces verts.
Une pelleteuse, également nommée excavatrice ou pelle mécanique hydraulique, s’utilise aussi pour les travaux de terrassement, mais aussi pour le déblaiement, et la démolition. Elle sert aussi aux travaux d’assainissement. Elle est très utilisée dans les travaux publics, car elle est robuste et polyvalente.
Mini-pelle : les différents modèles
• La version sur chenilles est la plus courante, car elle est stable et elle se manœuvre facilement. C’est l’idéal pour des travaux de terrassement, d’autant plus qu’on peut l’utiliser sur différents types de terrains. Les chenilles en caoutchouc n’abîment pas les chaussées.
• Une mini-pelle sur pneus a l’avantage d’être plus mobile, et mieux adaptée aux zones de travaux où la surface est plus stable. On la privilégie pour les plus longues distances à parcourir.
• Une micro-pelle (moins de 1 tonne) s’utilise dans des zones difficiles d’accès et étroites. Leur tourelle rotative à 360° leur permet d’effectuer des petits travaux de terrassement, de charger et de manutentionner des gravats. Leur châssis reste fixe.
Il faut prendre en compte la capacité nominale de la mini-pelle (c’est-à-dire la charge maximale possible pour la portée minimale de la machine), ainsi que la hauteur maximale de déversement, et que la profondeur d’excavation.
Il est important de bien vérifier les dimensions de la mini-pelle. Elle doit avoir l’espace nécessaire pour faire ce qu’on lui demande, et ne pas être contrainte au niveau de la longueur et de la largeur.
Plusieurs accessoires peuvent être loués en supplément comme une pince, un BRH (brise roche hydraulique), des grappins, ou des marteaux hydrauliques, des godets de curage, et des godets de plusieurs dimensions, des lames de nivellement, des hydrofraises, des tarières hydrauliques…
Les principales marques de mini-pelleteuse sont Volvo, Caterpillar, Yanmar, Komatsu, ou encore Liebherr.
La mini-pelle 3T5 est un modèle compact permettant de travailler dans des zones étroites.
Étape optionnelle du terrassement : la pose d'un film géotextile
Parfois, un film géotextile est posé au sol. Il sert à séparer la terre de la couche de remblai concassé. C'est le même type de film utilisé sous les terrasses sur lit de sable. Grâce à lui, les mauvaises herbes ne repoussent pas, et l’évacuation des pluies peut se faire quand même.
Quatrième étape du terrassement : le remblaiement
Pour qu’un terrain soit parfaitement plat, il est nécessaire ensuite de combler les creux ou les failles que le sol peut comporter pour supprimer toute inégalité. On le fait en ajoutant, par couches successives compactées, des matériaux de remblai. Il existe de nombreuses possibilités. On peut faire le choix d’utiliser de la roche, des gravats, du gravier, du sable, ou encore de la terre, afin de s’assurer que le sol soit bien dense.
Pour les petits chantiers, on peut utiliser une plaque vibrante ou une pilonneuse. Pour un chantier plus important, il est conseillé d’utiliser un compacter. Ensuite, un dumper permet d’évacuer les gravats vers une benne de chantier. Tous ces équipements se louent.
La construction peut être concernée par un plan de prévention des inondations qui interdit le remblai. Avant d’entamer les travaux, il faut prévoir un emplacement assez important, et toujours libre, autour du terrain, pour déposer la terre enlevée.
Cinquième étape du terrassement : le transport et l’évacuation des terres
Pour évacuer les terres prélevées, une mini-chargeuse, voire un Bulldozer peuvent être nécessaires. Ce dernier peut déplacer efficacement de grandes quantités de matériaux.
Cas particuliers de terrassement : les piscines et les terrasses
Avant de faire un terrassement, il est indispensable de faire un diagnostic pour évaluer le prix de chaque étape. C’est le cas pour une piscine ou une terrasse également.
Terrassement pour une piscine : ce qu'il faut savoir
L’étape du terrassement est indispensable lors de la construction d'une piscine enterrée ou d'un grand bassin. Cela permet d'éviter que le terrain ne bouge. Cela remédie à des défauts dans le sol. Le terrassement sert aussi à drainer la nappe phréatique quand il y en a une. Ce terrassement se fait grâce à une mini-pelleteuse, ou à une pelleteuse. Il est ensuite indispensable de creuser des tranchées pour faire les branchements et raccorder les tuyaux. Le pisciniste doit aussi prévoir l’enlèvement de la terre par un camion-benne.
Terrassement pour une terrasse : ce qu'il faut savoir
Pour faire une terrasse, le terrassement est une étape obligatoire avant de construire la dalle ou la chape en béton et avant de monter un mur de soutènement en parpaing. Il est nécessaire de commencer par décaisser (avec les mêmes engins que pour l'aménagement d'une piscine). Les étapes suivantes consistent à aplanir, et à niveler.
Source : batirama.com