L'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), qui regroupe les propriétaires-bailleurs, dénonce la progression des taxes foncières et demande aux collectivités locales un "blocage" des augmentations.
"Sur l'ensemble de la France, la taxe foncière a augmenté en moyenne de 20,94% entre 2006 et 2011 alors que l'inflation a seulement progressé de 8,2% pendant cette période", déplore Jean Perrin, le président de l'UNPI, dans une étude annuelle. Aussi, pour la principale organisation de propriétaires-bailleurs, "il faut que les collectivités locales bloquent les taux" car celles-ci sont responsables, à égalité avec l'Etat, de la moitié de la hausse.
Entre 2006 et 2011, c'est à Verdesse (+129,43%) et Aghione (+116,15%), en Corse, que la taxe foncière a le plus augmenté devant Villers-Adam (+99,95%, Val d'Oise) et Romain-aux-Bois (+92,08%, Vosges). Parmi les 50 communes les plus peuplées de France, c'est à Paris que l'augmentation a été la plus forte (+67,90%) à cause de la création d'un taux départemental.
Mais en 2011 les taux cumulés de la capitale par rapport à la valeur locative (13,5°%) restaient néanmoins parmi les plus bas des grandes villes. Dans les quatre autres grandes métropoles, la hausse est de 15,11% à Lyon, 15,34% à Marseille, 18,42% à Toulouse et 23,26% à Nice.
C'est à Fort-de-France qu'elle est la plus modérée (+8,48%) devant Aix-en-Provence (+10,44%) et Reims (+10,49%).En 2011, Courbevoie (Hauts-de-Seine), restait, grâce au quartier d'affaires de La Défense, la ville où les taux cumulés de la taxe foncière restaient les moins élevés (12,09%) devant Paris (13,50%), Boulogne-Billancourt (14,44%) et Nanterre (18,77%).
Par contre c'est à Amiens qu'ont été constatés les taux les plus élevés (54,49%) devant Grenoble (54,00%), Caen (53,01%) et Angers (52,90%)Les résultats concernant plus de 36.000 communes sont publiés sur le site internet www.unpi.org
Source : batirama.com / AFP