La Haute-Garonne craint les effets de l'abandon du TGV

Le président du conseil général de la Haute-Garonne, Pierre Izard, a mis en garde contre un abandon du projet de TGV à Toulouse et le risque de voir resurgir la question d'un nouvel aéroport dans la région.

M. Izard s'est dit inquiet d'un abandon de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) qui doit mettre Toulouse à un peu plus de trois heures de Paris, contre cinq heures vingt actuellement, projet remis en question.

 

"S'il n'y a pas la LGV, il y aura inévitablement une discussion nouvelle sur un (nouvel) aéroport" à la place de Toulouse-Blagnac, a-t-il dit en marge de ses voeux à la presse. Car "la LGV est une réponse à trop d'avions", a déclaré M. Izard.

 

Le projet de construction d'un deuxième aéroport dans la région toulousaine a été ressorti des cartons au début des années 2000 pour faire face à une future saturation de Toulouse-Blagnac.

 

Réalisme budgétaire

 

Cette idée, qui avait suscité de vives protestations paraît aujourd'hui enterrée, avec l'arrivée attendue du TGV, mais la prolongation jusqu'à Toulouse de la future LGV Tours-Bordeaux, dont les travaux ont commencé en 2012, est à présent remise en question par le nouveau gouvernement au nom du réalisme budgétaire.

 

Une mission composée de parlementaires et de personnalités qualifiées doit faire le tri dans toute une série de projets de liaisons ferroviaires, routières et fluviales, issus du Grenelle de l'environnement sous la présidence Sarkozy.

 

Le gouvernement juge le coût des investissements (245 milliards d'euros sur 25 ans) exhorbitant pour l'Etat et les collectivités. Avant la remise à plat de ces grands projets, le premier coup de pioche de Bordeaux-Toulouse était prévu en 2017 pour une mise en service vers 2020.

 

 

Source : batirama.com / AFP

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