Le ralentissement de l’éolien inquiète les professionnels

Le bilan électrique 2012 de RTE confirme les craintes des professionnels de la filière éolienne française : 757 mégawatts (MW) seulement ont été raccordés au réseau électrique dans le courant de l?année 2012.

Le chiffre annonce confirme une baisse de 19 % par rapport au nombre de mégawatts raccordés en 2011, qui avait déjà été une année particulièrement difficile avec 928 MW installés contre 1 190 installés en 2010.

 

Aujourd’hui, le parc s’élève à 7449 MW, alors que l’objectif que la France s’est fixé à l’horizon 2020 est de 19 000 MW.Le rythme de raccordements nécessaires pour atteindre les objectifs en matière d’énergie renouvelable s’élève à plus de 1 400 MW par an.

 

« Nous sommes à 54 % du rythme annuel qui nous permettrait de respecter les engagements que nous avons pris concernant le développement du parc éolien terrestre français qui doit atteindre 19 000 MW en 2020 », explique Jean-Louis Bal, Président du Syndicat des énergies renouvelables.

 

Lancer les mesures d’urgence

 

 « La filière éolienne ne peut attendre les conclusions du débat lancé par le Gouvernement. Les mesures d’urgence annoncées doivent être mises en œuvre très vite si nous voulons encore disposer des outils industriels et des compétences pour diversifier notre mix électrique à l’issue du débat sur la transition énergétique ».

 

Les raisons de ce ralentissement sont connues : la complexification du cadre réglementaire mis en place en 2010, les difficultés de raccordement au réseau électrique et l’incertitude sur l’avenir d’achat du kWh éolien.

 

Simplifier le cadre réglementaire

 

Les professionnels de la filière, réunis au sein du SER, appellent à la mise en œuvre urgente d’une simplification du cadre réglementaire, devenu incompatible avec le développement de l’énergie éolienne.

 

« Tenir les engagements pour l’éolien terrestre est d’autant plus impératif que le calendrier des appels d’offres de l’éolien maritime nous conduit bien au-delà de 2020 pour la mise en exploitation des 6 000 MW offshore prévus par le Grenelle de l’environnement », rappelle Jean-Louis Bal.

 

 

Source : batirama.com

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