L'entreprise de BTP Vinci et l'Olympique lyonnais (OL) ont signé mardi à Lyon un accord très attendu pour la construction du Grand stade de l'OL, qui doit accueillir des matches de l'Euro 2016.
Ce projet porte sur "un investissement global pour le Groupe OL de l'ordre de 400 millions d'euros", a indiqué le groupe, précisant que "la structuration du financement" était "en cours de bouclage et devrait porter sur 50% de fonds propres ou quasi-fonds propres et 50% de dettes".
Les travaux de terrassement de ce "Stade des Lumières" de 58.000 places à Décines (Rhône), dans la banlieue de Lyon, ont débuté le 22 octobre 2012 pour une livraison attendue d'ici la mi-2015. Selon l'OL, ce "projet exemplaire sera créateur d'emplois (2.000 en phase de travaux et 1.000 en phase d'exploitation).
La Foncière du Montout, filiale de l'OL, maître d'ouvrage du projet, s'est en outre "engagée, via la signature d'une convention de partenariat sur l'insertion avec l'Etat, le Grand Lyon, la ville de Décines et l'association UNI-EST, à intégrer une clause d'insertion sur tous ses marchés privés de construction consistant à affecter un minimum de 5% des heures travaillées à un public en insertion".
Le 30 novembre 2012, le conseil général du Rhône avait voté, malgré les protestations, le principe d'une garantie à hauteur de 40 millions d'euros pour le futur Grand stade de l'OL. Selon le président du conseil général d'alors, Michel Mercier (UDI), cette garantie devait "aider à constituer les 200 millions de fonds propres ou quasi fonds propres" de la Foncière du Montout.
Plusieurs recours ont été déposés, notamment des requêtes d'habitants contre la cession de terrains pour la construction du stade. Conformément à une décision du tribunal administratif de Lyon du 10 janvier dernier, les élus du bureau du Grand Lyon ont adopté Le 11 février une nouvelle délibération autorisant la cession des terrains à la Foncière du Montout, lui permettant ainsi d'en finaliser l'acquisition.
Source : batirama.com / AFP