Le cimentier français Lafarge va fermer l'une des trois usines de sa filiale grecque, Aget-Heraklis, face à la crise du secteur du bâtiment dans un pays qui traverse sa sixième année de récession.
La fermeture de cette unité, qui laisse sur le pavé 236 employés à Halkida, à une centaine de kilomètres au nord-est d'Athènes, "alourdira de 57 millions d'euros les résultats du groupe pour 2013", mais lui fera ensuite économiser "environ 18 millions d'euros par an", a précisé le groupe Aget-Heraklis sur son site internet.
La fermeture de cette unité, "inactive depuis juillet 2011", entre dans le cadre d'une "restructuration de la production visant à faire face aux retombées de la récession sur le secteur de la construction", ajoute-t-il.
Selon le cimentier, qui a racheté le groupe grec en 2001, l'usine de Halkida a été frappée de plein fouet par la "réduction de près de 80% depuis 2008 de l'activité de construction en Attique", la région autour d'Athènes, qui était son principal marché.
Figurant parmi les investisseurs français dont le président François Hollande avait salué le maintien en Grèce malgré la crise frappant le pays lors d'une visite en Athènes en février, Lafarge a précisé qu'il concentrera sa production sur ses deux autres usines, sur l'île d'Eubée et à Volos.
Source : batirama.com / AFP