Dès l?été prochain, 38 maisons vont sortir de terre au c?ur de l?écoquartier Les Jardins d?Hélios, 1ere constructions RT 2012 de Mayenne. La brique en terre cuite a été préférée aux blocs béton cellulaire.
Le groupe CIL, constructeur, organisme HLM en Mayenne et filiale du groupe CIL Atlantique, poursuit sa démarche pour un logement économe en énergie et accessible au plus grand nombre.
En 2010, il livrait les premiers logements de l’éco-quartier des Jardins d’Hélios à Laval labellisés BBC RT 2005 et Bepos (Bâtiment à énergie positive) avec panneaux solaires et photovoltaïques. La seconde tranche livrée à l’été 2013 va elle être conforme aux exigences de la RT 2012.
Du Bepos à la RT 2012 : retour d’expérience
Ce maître d’ouvrage s’est appuyé sur la réalisation de la première tranche pour apporter de nouvelles améliorations en termes d’économie d’énergie et de confort des occupants. Ainsi, pour ces nouvelles constructions, le choix de l’énergie s’est porté vers des chaudières gaz à condensation et plancher chauffant basse température pour les émetteurs.
Les maisons précédentes avaient été équipées elles de pompes à chaleur air/eau, donc alimentées en électricité. Selon cet organisme HLM, avec le gaz, le Coefficient d’énergie primaire (Cep) – un des trois indicateurs RT 2012 auquel le logement doit être conforme – est meilleur.
Autre évolution : la conformité à la RT 2012 a été cette fois privilégiée à l’équipement de panneaux photovoltaïques pour atteindre le niveau Bepos. Le maître d’ouvrage regrette une implantation sur la première tranche difficile à gérer d’un point vue administratif, et des interrogations quant au recyclage en fin de vie. En outre, le manque de lisibilité sur le coût de rachat de l’électricité par EDF et la politique générale des pouvoirs publics à ce sujet a été un frein majeur.
La brique terre cuite préférée au béton cellulaire
©Boyer Leroux
Pour cette deuxième tranche des Jardins d’Hélios, le maître d’ouvrage a également décidé d’opter pour la brique BGV Thermo 2 de Bouyer Leroux. Cette dernière, rectifiée et montée à joint mince, a été retenue pour sa bonne inertie et sa bonne résistance thermique (R=1,5m2 K/W).
Et d’autres arguments ont joué en sa faveur. Cette brique en terre cuite est fabriquée dans la région Maine-et-Loire, et sa mise en œuvre est bien maitrîsée par les artisans.
Dernier point qui a retenu l’attention de l’organisme HLM : son bon rapport qualité/prix, point important pour construire des logements destinés à l’accession sociale avec pour objectif de proposer un habitat de qualité au meilleur coût et accessible au plus grand nombre.
Bouyer Leroux absorbe Imerys Structure
Aujourd’hui, n°3 sur le marché français de la brique de structure, le groupe Bouyer Leroux a remis une offre ferme au groupe Edilians pour l’achat de son activité Imerys Structure. Si les négociations aboutissent –le dossier est toujours à l’étude par l’Autorité de la concurrence– le groupe Bouyer Leroux va prendre alors une ampleur nationale.
D’une part, grâce à la complémentarité géographique des deux dispositifs industriels. D’autre part, parce qu’il va développer une nouvelle activité de fabrication de produits de grands formats à partir du site de production de briques en Loire-Atlantique, pour l’instant exploité par Imerys Structure, et sur lequel Bouyer Leroux a prévu d’investir au second semestre 2013.
A l’horizon 2015, Bouyer Leroux envisage une nouvelle implantation en Normandie. Elle vient d’acquérir des terrains à Hodeng-Hodenger (76) pour y implanter une nouvelle usine d’une capacité de 150 000 à 200 000 tonnes, pour un investissement de 35 millions d’euros. Objectif : couvrir l’arc Atlantique, mais aussi les marchés d’Île-de-France, du Nord, une partie de l’est et le centre de la France.
Source : batirama.com / S.L.H.