Le torchon brûle entre les salariés de la Capeb et de l?Afab de Haute-Garonne et l?équipe d?élus dirigeants. Un mouvement de grève reconductible touchant 100% du personnel démarre vendredi 31 mai.
Manque de respect quotidien, décharge de fonction, décision arbitraire… le personnel de la Capeb et de l’Afab de Haute-Garonne dit stop. La dizaine de salariés des deux structures a décidé de se mettre en grève reconductible à compter du vendredi 31 mai. Leurs griefs visent une partie des membres du conseil d’administration dont la nouvelle présidente, Aline Bédouret, élue en septembre 2012.
« Nous ne pouvons plus supporter la dégradation de nos conditions de travail, insiste le collectif de salariés. Nous sommes aussi inquiets quant aux décisions qui sont prises, notamment le déménagement des locaux de l’Afab qui pourraient à terme entrainer la Capeb comme l’association de formation dans des difficultés économiques qui n’ont pas lieu d’être. »
Les salariés souhaitent pouvoir s’exprimer devant l’ensemble du conseil d’administration de la Capeb 31 pour leur expliquer eux-mêmes la situation et lui faire part de leurs revendications.
« Aujourd’hui, une grande partie du Conseil d’administration n’a pas accès à la totalité des informations nécessaires à la bonne compréhension de notre mécontentement, déplore le collectif.
Outre les brimades, les salariés dénoncent des retards dans le versement de leurs salaires, l’arrêt brutal des services techniques, comptables et la vacance du poste de secrétariat général suite la procédure de licenciement engagée envers son titulaire.
Ils déplorent également un manque de confiance et la multiplication d’ordres et de contre-ordres ne leur permettant pas d’exercer leurs fonctions sereinement. « Nous souhaitons la mise en place d’un comité de surveillance quant au respect de la charte du réseau Capeb pour que cessent ces pratiques. »
Malgré nos sollicitations, aucun des deux élus dirigeants contactés n’a pu être joint avant la parution de cet article.
Source : batirama.com / Céline Jappé