Rouges ou verts, les niveaux lasers ont su s?imposer sur les chantiers. Multi-lignes, combinés ou rotatifs, ils apportent une réponse pratique à tous les acteurs de la construction.
Adieu les fils à plombs, les niveaux à bulles ou même les niveaux à eau bricolés avec un tuyau d’arrosage ! La technologie laser a fait son entrée en France depuis une bonne quinzaine d’années et ne cesse de gagner du terrain.
Son efficacité est d’une aide précieuse sur les chantiers, quant à son utilité, elle n’est plus à démontrer. Quels que soient les métiers, tous les professionnels de la construction ou presque disposent maintenant d’un niveau laser.
La pose de faux-plafonds pour le plaquiste, une verticalité de saignée dans un mur ou la pose de carrelage pour le maçon ou le carreleur, la pose parquet pour le menuisier ou des formes de pentes pour le plombier, chaque corps d’état trouve une application directe à ces niveaux laser, d’autant plus si les entrepreneurs travaillent seuls.
Lasers ligne ou lasers combinés ? On distingue deux familles d’équipements que l’on utilise suivant la surface à traiter. Les lasers lignes, ou lasers combinés (lignes et points) sont adaptés pour des petites surfaces (inférieures à 15m²) en intérieur. Ils peuvent être automatiques ou semi-automatiques et sont munis d’un trépied. La portée de ce type d’appareil va de 15 à 50 m environ.
Les lasers rotatifs s’utilisent plutôt pour des surfaces importantes telles que des open-spaces dans des bureaux par exemple mais aussi pour des chantiers de travaux publics, notamment pour les topographes. Ils permettent de visualiser un point fixe à plus d’une centaine de mètres sur un angle de 360°. La précision de tels appareils se mesure en fonction de l’épaisseur du faisceau laser par mètre linéaire de faisceau.
On considère qu’un bon niveau laser affiche une précision inférieure à 0,25 [nm/m]
Quelle couleur de faisceau choisir ? Les premiers sont disponibles sur le marché pour un peu plus d’une centaine d’euros jusqu’à environ 500 €. Les prix des seconds varient de 1000 à 1500 € avec une différence essentielle, la couleur du faisceau.
Les lasers multi-lignes que l’on utilise en intérieur ont généralement un faisceau rouge, mais dès que l’on s’attaque à des travaux extérieurs via des lasers rotatifs, le faisceau vert est nettement plus visible. A titre d’exemple, lorsqu’on intervient dans un chantier de bureaux, avec de grandes surfaces vitrées, le faisceau rouge ne se voit pas bien alors que le faisceau vert autorise une meilleure visibilité.
Le prix s’en trouve directement impacté car la différence de technologie du vert implique une augmentation de 20 à 30% mais cet écart tend à se réduire. La tendance du futur réside certainement dans des petits matériels compacts, faciles à utiliser sans lunettes, deux boutons seulement.
La location, pensez-y !
Acheter ou louer du matériel, c’est une question que chaque entrepreneur s’est posée un jour. En effet, investir dans une machine ou un instrument de mesure pour une intervention ponctuelle ou un chantier particulier n’est pas forcément une bonne chose.
La location reste une option favorable d’autant qu’on a la possibilité de travailler avec du matériel haut de gamme que l’on aurait peut-être jamais acheté, mais aussi en cas d’urgence ! Pour Alexandre Gadel, Responsable achats gammes spécifiques chez Loxam, la location dans le domaine des petits matériels a tendance à se démocratiser. Attention tout de même à louer le matériel adapté aux besoins.
Dans nos 600 points de ventes du groupe Loxam, nous proposons des lasers rotatifs pour une application “bâtiment ou terrassement” et des lasers pour les installer les canalisations suivant les pentes voulues. Nous choisissons des produits performants et simples d’utilisation que nous faisons réviser chaque année. Cette révision annuelle concerne également les caméras infrarouges que nous proposons à la location.
Pour un coût de 50 à 100 €/jour avec des tarifs dégressifs suivant la durée, il parait aujourd’hui inutile de se priver de matériels dernière génération !
Source : batirama.com / Laurent Denovillers