Le premier balcon de la résidence "Hana" a été inauguré en présence de Christian Estrosi, le maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, et de l’architecte Sou Fujimoto, créateur de la future résidence.
Ce 14 mars 2024, le premier balcon de la résidence "Hana", au sein du pharaonique projet de Joia Méridia, dans Nice Ecovallée, a été inauguré en présence de Christian Estrosi, le maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, ainsi que de l’architecte japonais Sou Fujimoto, créateur de la future résidence. L'EPA (Établissement Public d’Aménagement, Nice Ecovallée, Métropole Nice Côte d’Azur, Woodeum x Pitch Immo, Eiffage immobbilier et 3F SUD ont organisé une visite de chantier à l’occasion de la pose de ce premier balcon. Joia Méridia, cœur de quartier de la technopole urbaine Nice Méridia, doit accueillir ses premiers habitants dès septembre 2024, avant l'achèvement de ses aménagements pour 2026.
Ce 14 mars 2024, le premier balcon de la résidence "Hana", au sein du pharaonique projet de Joia Méridia, dans Nice Ecovallée, a été inauguré, en présence, entre autres, de Christian Estrosi, le maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, ainsi que de l’architecte japonais Sou Fujimoto. © Anthony Lanneretonne
Pour Xavier Latour, le président du Conseil d’administration de l’EPA Nice Ecovallée : "Avoir des bâtiments signés par des architectes reconnus internationalement tels que Sou Fujimoto me donne la certitude que Nice Méridia sera un symbole du Patrimoine du XXIe siècle, comme Nice est reconnue au Patrimoine mondial de l’Unesco."
Hana, la résidence baptisée "fleur"
Le bâtiment "Hana", dont le mot signifie littéralement "fleur", en japonais, est l'œuvre de l’architecte japonais internationalement connu, Sou Fujimoto. La résidence, comme toujours avec Sou Fujimoto, se caractérise par une architecture novatrice inédite, avec son style unique, avant–gardiste, reconnaissable entre tous, qu'il nomme "avenir primitif" (et qui est d'ailleurs le titre de son livre). Sur 17 étages, les logements sont traversants, bi-orientés, ou organisés tout en longueur le long de la façade pour optimiser vues, lumières et ventilation naturelles. Des balcons, façonnés comme des pétales, offrent à l’entièreté des logements de la résidence (124 au total) des extérieurs spacieux et fantaisistes.
Les terrasses filantes des balcons d’Hana sont pensés comme les prolongements des appartements, une composition de vides et de pleins, et une architecture que l'on retrouve dans une autre réalisation de Sou Fujimoto, celle de "Arbre blanc", à Montpellier (quartier Richter), élu plus plus beau bâtiment du monde par le site spécialisé en architecture ArchDaily. Ainsi, s'ouvrant comme une fleur, ils donnent à regarder et embraser des panoramas exceptionnels sur le paysage environnant.
En cœur d’îlot, le projet développe un jardin d’agrément, qui comprend une oliveraie, entrant pleinement en résonance avec le Var et tout un art de vivre méditerranéen. Et au 9e étage, une imposante terrasse partagée de 150 m² s’ouvre sur les places Métropolitaine et Méridia.
En décembre 2023, ce projet s'est vu décerner le Grand Prix National des Pyramides d'Or.
La résidence Hana à terme. © joia-nice.com
"L'avenir primitif" de Sou Fujimoto
Sou Fujimoto est un architecte japonais contemporain, diplômé en 1994 de la faculté d’ingénierie de Tokyo et en 2021 de l'École Spéciale d'Architecture de Paris, après avoir fondé en 2000 son agence Sou Fujimoto Architects.
L'architecte japonais Sou Fujimoto. © Anthony Lanneretonne
Il se fait connaître dès 2005, en remportant le prestigieux AR (Architectural Review Awards international) dans la catégorie "Jeunes architectes", ainsi que les deux autres années suivantes tandis qu'en 2006, il obtient également le Top Prize. Ensuite, les prix, les distinctions et les récompenses ne cessent de s'enchaîner :
- En 2008, on lui décerne le prix JIA (Institut d'architecture du Japon), ainsi que la plus haute reconnaissance au World Architecture Festival, dans la section" Private House", tandis qu'il publie son ouvrage Primitive Future, le texte d'architecture de l'année ;
- L'année suivante, la revue Wallpaper lui confère le Design Award ;
- En 2012, il est exposé à la Biennale d'architecture de Venise, au pavillon japonais.
L'Arbre blanc de Sou Fujimoto, en toile de fond du FISE, à Montpellier (quartier Richter). © Laure Pophillat
Sou Fujimoto s'inscrit dans son héritage, celui de la culture japonaise, et apporte un regard neuf et différent sur l'architecture en produisant des formes inédites rapidement devenues iconiques. Il a développé une théorie, qu'il nomme "architecture primitive", et qui n'est autre que le rapport à l’habitation primitive des hommes (grottes, cavernes, etc.), une théorie qu'il enseigne et transmet dans plusieurs universités nippones. En sus, son objectif, dans ses projets, est de lier vie commune et indépendance. Il réfléchit donc à des lieux dans lesquels tout un chacun peut moduler son espace et l'utiliser selon ses besoins dans une totale liberté d'appropriation.
"L’idée est d'introduire plus de nature dans la vie. Je m'inspire toujours de l'environnement et des conditions climatiques locales, pour créer une nouvelle typologie d'habitat." explique l'architecte Sou Fujimoto.
Le pharaonique projet Joia Méridia
Avec une dominante de logements et de commerces de proximité, Joia Méridia entend revisiter la ville niçoise du XXIe siècle, en écho à la ville historique. Situé au cœur de Nice Méridia, ce nouveau quartier niçois est conçu afin d'offrir à ses résidents un nouveau mode de vie, entre nature et ville, dans un univers éco-conçu. Les critères prédominants de l’aménagement du projet sont l’excellence architecturale, urbaine et paysagère comme l’exemplarité en matière environnementale. De ce fait, Joia Méridia atteint les exigences les plus élevées du référentiel , déjà mis en place à l’échelle de la technopole urbaine Nice Méridia.
Vue d'ensemble (nuit) de Joia Méridia. © joia-nice.com
Le projet est piloté par l’équipe Woodeum x Pitch Immo (mandataire), Eiffage Immobilier et 3F, associée à l’équipe internationale pluridisciplinaire d’architectes et paysagistes coordonnée par l’agence Lambert Lénack : Sou Fujimoto (Japon), Cino Zucchi (Italie), Laisné Roussel, Roland Carta, Chartier Dalix, Anouck Matecki et du paysagiste Alain Faragou (France).
Sur pas moins de 74 000 m, Joia Méridia fait la part belle aux immeubles hybrides, aux lieux de travail partagés, ainsi qu'aux logements flexibles nichés dans des bâtiments bioclimatiques porteurs d’innovations :
- 780 logements mixtes (logements libres, à coûts maîtrisés, locatifs intermédiaires, locatifs sociaux, usufruit locatif social et accession sociale ) ;
- 4 000 m2 d’espaces verts dont 2000 m2 dédiés à l’agriculture urbaine ;
- 6 000 m2 de commerces de proximité ;
- 2 250 m2 d’espaces de bureaux connectés et modulables ;
- 2 500 m2 dédiés aux loisirs (vague de surf indoor, réalité virtuelle, parcours d’aventure, ect.)
- Une maison de santé de 1 500 m2 ;
- Une résidence étudiante (168 chambres) ;
- Et, enfin, un hôtel 3 étoiles (112 chambres).
Nice Méridia, une technopole urbaine attractive. © joia-nice.com
Nice Méridia, une technopole urbaine attractive
Située à proximité immédiate de l’aéroport et du quartier d’affaires Grand Arénas, la technopole urbaine Nice Méridia est l’un des moteurs de l’innovation et du développement économique du territoire. Aménagé par l’EPA Nice Ecovallée, pensé par D&A (Devillers & Associés), le quartier est à la fois un lieu d’innovation, de travail et de vie, entre les centres de formation, les écoles, les entreprises, les start-ups avec leurs centres R&D, mais également les habitants, le tout entre espaces publics, places animées et parcs.
Pour Nice Méridia, l’objectif demeure le pilotage énergétique permettant d’optimiser la gestion du stockage, de la production, de la distribution et des usages de l’énergie. De ce fait, le quartier est équipé d’un réseau de chaleur et de froid géothermal, réalisé par Idex, un système devant à terme approvisionner en chauffage et climatisation 500 000 m² de bâtiments.
Au terme de son aménagement, le quartier doit accueillir trois fois 5 000 : habitants, étudiants et ... emplois ! Et ce afin que la "métropole, fidèle à ses traditions et à son modèle urbain si particulier, continue d’écrire son histoire de ville-jardin de la Méditerranée", comme le dit si poétiquement Christian Estrosi.
Source : batirama.com / Laure Pophillat